Un grand amour ne fait pas se rencontrer les êtres, il les fait se reconnaître.
Quelle sensation étrange : cet inconnu que l’on voit pour la première fois ; nous nous souvenons pourtant de l’avoir déjà aimé.
En quel temps lointain, en quel mystérieux pays ?
Seul notre amour peut en connaître le secret.
L’amour possède une mémoire qui se joue des nuits et des temps. Qui se joue de l’oubli des destinées qui naissent, s’achèvent et renaissent parfois dans l’ignorance de leur propre immortalité.
Lorsque nous croisons notre amour, nos premiers regards s’interrogent tout en se reconnaissant. Notre cœur demande : Qui es-tu ? alors que notre âme s’exclame : Enfin te voilà ! »
Jean-Paul Sermonte
Sans toi à mes cotés, sans tes caresses et tes baisers, sans ton corps qui me transporte et me donne à voir les instants comme une éternité.
Sans ton regard qui m’offre la vie, sans ton sourire qui m’ouvre les portes de la félicité, même si les nuits sont belles avec leur cortège d’étoiles scintillantes, sa lune mélancolique et ses silences qui transportent des mots d’amour, même si le jour invite à toutes les fantaisies, je ne suis rien qu’une ombre qui rode, tremblante, dans les rues désertes de ma triste mélancolie.
Sans toi, je ne suis qu’un arbre sans feuilles, une fleur sans pétales, une source sans eaux, une vallée désolée, un roi sans royaume, un poème sans commencement ni fin.
Anonyme
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