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Tu sais ce que c’est Toi la solitude?

Tu sais ce que c’est Toi la solitude ? Tu sais ce que c’est ?

La solitude, celle du hasard, Tu sais bien la solitude, celle dans laquelle on se noie à petit feu.

Comme une drogue dans le sang, celle qui vous arrache au néant et qu’on ose appeler la vie, celle qui fait qu’on doit bien couper le cordon, la solitude de l’orphelin qu’on trimballe de foyer en foyer et qui sait plus son nom, celle de celui qu’on appelle gosse de riches et qui passe ses nuits entières à mouiller ses draps parce qu’il a oublié si ses parents étaient morts ou en voyage, celle de Poil de

Carotte qui se prend des cailloux à chaque récréation, celle de celle qui, une fois donné l’Infini, se retrouve seule le ventre vide, celle des 2 amoureux qui ne le sont plus, celle de ceux que les parents s’échangent de week-end en week-end sur une place de parking, celle du père qui marie sa fille, celle de ceux qui voient leur vie perdue à trop avoir voulu la gagner, et celle de celui à qui on a volé le toit pour lui offrir la rue.
Tu la connais toi ?

Non, Toi Tu fais semblant, non, Toi T’écoutes, plein de Ta foutue sagesse, les pauvres gens comme moi qui, épris d’on ne sait quelle nostalgie, Te parlent encore.
La solitude c’est cette pute de vie qui vous croise un matin, vous baise toute la nuit, puis vous fait payer le prix du voyage par le retour à la case départ, le néant.

Qui a demandé à avoir faim ? Qui a demandé à hurler à l’agonie de jour en jour un peu plus comme un poisson le ventre en l’air ? Personne. Voilà donc un don du Ciel ! Tu sais, Toi qui fais construire des églises, des mosquées, des temples… Tu sais, Toi la perfection, Toi le Bien Incarné, Tu pourrais réfléchir parfois. De toute façon Tu comprends rien, T’es nul, j’en ai marre de Te parler tous les jours,

Tu T’en fous pauvre égoïste. Après tant d’années à Te parler du matin au soir, Tu sais toujours pas aligner trois mots. Fais attention ! Un jour je ne serai plus là et Toi Tu seras tout seul. Faudra pas pleurer parce que sans moi T’es rien Tu sais. Je le jure, un jour je partirai, et quand je partirai, Tu verras la solitude.

Damien SAEZ

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Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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Moi, je ne  » tourne pas les pages »

" On demande comment un homme peut être libre, et forcé de se conformer à des volontés qui ne sont pas les siennes. Comment les opposants sont-ils libres et soumis à des lois auxquelles ils n'ont pas consenti ? Je réponds que la question est mal posée.

On demande comment un homme peut-être libre