Ne sois pas toujours suspendu au regard de l’autre, à son assentiment muet

Ne sois pas toujours suspendu au regard de l’autre, à son assentiment muet, à cette fausse complicité qu’il entretient avec toi pour mieux connaître tes secrets.

Ne deviens pas son prisonnier, sa marionnette dont il actionne les fils à sa guise, te faisant tantôt rire, et puis tantôt pleurer.

Ne reste pas son jouet, attaché au bout d’un élastique qu’il tire à lui pour t’attirer, puis le relâche avec violence pour te rejeter.

(Re) Trouve confiance en toi, tu es unique, tu es entier, reprends tes parts éparpillées.

N’oublie pas que l’autre est comme toi, qui n’a que ses perceptions, ses opinions, et qu’il s’en sert pour te juger, te condamner, pour te jauger comme il le fait.

Et n’oublie pas non plus que personne n’a ce droit, sauf, sauf !… si tu le lui donnes…

Retourne auprès des tiens, auprès de tes amis, auprès de ceux qui t’aiment.

Ceux qui ne te blâment ni ne te louangent.

Parce qu’ils t’aiment comme tu es, et qu’ils n’exigent rien.
Éloigne-toi de ces vampires de l’âme, qui ne s’imaginent grandir qu’en écrabouillant les autres, qui ne parviennent à vivre qu’en les faisant souffrir.

Éloigne-toi, d’un pas, de quelques mètres, tourne le coin de ta rue, et pose tes limites.

Va-t-en à ta rencontre ! Retrouve-toi !