Quand je pars de la vie de quelqu’un je ne le fais pas par lâcheté ou par manque d’intérêt
Je m’en vais parce que je sais que rester n’aurait aucun sens,
Quand je n’ai plus envie d’appartenir à un certain endroit, quand je ne suis plus à l’aise et que je me sens de trop.
Et quand il n’y a plus de base pour continuer.
C’est comme les nœuds qui viennent au peigne et qui ne peuvent être démêlés..
Je ne peux pas rester. Je ne suis pas quelqu’un qui trouve quand même une place.
Je ne suis pas quelqu’un qui tient un théâtre fictif pour avoir le rôle d’une marionnette.
Je ne me suis jamais sentie comme une marionnette, et je ne veux pas commencer maintenant. Je préfère choisir. Je préfère partir.
Je n’arrive pas à faire semblant ou à faire un sourire menteur qui en fait retient et étouffe mille pensées et mots qui n’ont pas le courage de sortir.
J’attends de trouver les bons mots, pas toujours le bon moment, mais je vomis tout, sans rien garder en moi. Parce que je préfère de loin être désagréable plutôt que fausse et construite.
Et peu importe si tout le monde ne n’aime pas pour cela. Nous n’avons pas tous le même cerveau, et nous n’avons pas tous le même coeur.
Je ne crois pas à ceux qui se contentent, car tôt ou tard, inévitablement, les insuffisances dont on se contente trouveront le moyen d’être entendues.
Et certaines insuffisances ont le pouvoir de vous détruire.
Il y a des insuffisances que vous ressentez sur vous, pire que le froid humide, pire que la pluie incessante quand vous êtes dehors et que vous avez oublié votre parapluie.
Quand je sais que ce n’est plus le cas, je m’en vais. En sachant que tous les rapports ne sont pas éternels.
Certains sont là pour vous apprendre quelque chose, d’autres vous feront trébucher pour évaluer votre force, et d’autres feront partie de vous, pour toujours.
Je ne pars jamais par lâcheté. Pour moi, le lâche est celui qui reste même quand il ne veut pas rester …
Auteur inconnu