Teddy Tanier
Personne ne m’appartient et je n’appartiens à personne.
Je rends tout à l’univers, en les confiant à l’endroit d’où il vient.
Je le livre avec amour après l’avoir retenu le temps nécessaire pour apprendre et prendre avec gentillesse ce qu’il avait à me donner.
Les gens vont et viennent, ce qui reste, c’est l’amour.
C’est l’amour qu’ils t’ont donné, c’est l’amour qu’ils ont éveillé.
Rien ne m’appartient, il m’est confié pendant un temps.
Ce qui me revient, c’est de le traiter au mieux pour le temps qui m’est accordé.
Tout revient à l’énergie précoce.
Je ne suis pas le propriétaire de quoi que ce soit
J’accueille pendant un moment et puis je laisse partir.
J’observe, j’apprends, j’apprends et je rends.
Rien n’est à moi, on m’a confié.
Et avec respect à un moment donné, je le laisse partir.
Il reste toujours l’amour. Cela, une fois activé, ne peut pas être renvoyé.
Ça devient une partie de moi.
Pour toujours
Monica Grando
Pourquoi personne ne m’appartient et je n’appartiens à personne ?
La notion de propriété dans les relations humaines est complexe et souvent dépendante du contexte, des perspectives individuelles et des choix personnels. Il est fréquent que les gens expriment le sentiment de ne pas appartenir à quelqu’un ou de ne pas vouloir posséder autrui.
Cela peut découler de différentes raisons :
-Certains individus attachent une grande valeur à leur autonomie et à leur liberté. Ils veulent préserver leur indépendance émotionnelle, sociale et personnelle, et ne veulent pas être restreints par un sentiment d’appartenance exclusive.
-Les relations évoluent avec le temps, et les personnes peuvent changer. L’idée de « posséder » ou d’appartenir à quelqu’un peut sembler contraire à la nature dynamique des relations humaines.
-Le respect de l’individualité et de l’intégrité de chaque personne est de plus en plus valorisé dans la société moderne. L’idée de posséder quelqu’un peut être perçue comme contraire à cette valeur, car elle peut impliquer de ne pas reconnaître la singularité de l’autre.
-Les normes sociales et les attentes en matière de relations ont évolué au fil du temps. Les modèles traditionnels de propriété dans les relations ont cédé la place à des approches plus égalitaires et respectueuses de l’autonomie de chacun.
-Certains individus peuvent ressentir une appréhension face à l’idée d’un engagement profond et exclusif. La peur de perdre sa propre identité ou de se sentir emprisonné peut conduire à une approche plus ouverte des relations.
Cependant ces attitudes peuvent varier d’une personne à l’autre, et il n’y a pas de règles strictes en matière de relations. Chacun a ses propres préférences, valeurs et expériences qui influencent sa vision des liens interpersonnels.
