in

Pendant des années j’ai eu l’impression de ne pas avoir de place et cela se vérifiait :

pas avoir de place
Image crédit : Depositphotos

Pendant des années j’ai eu l’impression de ne pas avoir de place et cela se vérifiait :

Lorsqu’il manquait une chaise quelque part, c’était la mienne, lorsque je me plaçait dans une salle pour un cours de danse, je n’avais pas mon espace car les autres venaient s’y mettre…

J’avais cette impression de ne pas être vue, de ne pas être entendue… Et quand je parlais, ça bousculait, ça dérangeait, c’était mal placé… Alors j’ai préféré me taire, m’effacer… c’était plus simple !

Et pourtant aujourd’hui, mon nom est connu, les gens me reconnaissent à ma voie, à la couleur de mes cheveux…

Ils m’ont vue, ils m’ont entendue… et ils en demandent plus, non pas que je brille, que je m’étale , que je me pavane… Non… les femmes me poussent à aller encore plus loin au cœur de moi, de me montrer dans mon authenticité.

Elles savent alors que c’est possible :

c’est possible de traverser ses peurs et d’en sortir vivante

c’est possible de se montrer sans envahir l’espace

c’est possible d’exposer sa beauté sans se mettre en danger

c’est possible de s’aimer au point de ne pas craindre le regard de l’autre

c’est possible d’affirmer qui je suis sans avoir à le justifier

c’est possible d’Être Femme au cœur de l’Univers et de rayonner avec simplicité

c’est possible d’être Reine et de ne pas se prendre au sérieux

c’est possible …

Alors qu’est-ce qui m’a permis de ne rentrer dans aucun moule et de ne rien sacrifier en moi ?

C’est la relation que j’ai toujours eu avec mon univers intérieur, avec mes sensations, mes émotions et ma détermination au fil du temps à trouver des chemins fluides et pétillants en toute circonstance. Je n’ai pas peur de mes ombres, je n’ai pas peur de mes peurs car j’ai cette présence, cette écoute de ce qu’il se passe en moi et je suis les chemins de mon corps.
J’ai réalisé avec le temps, qu’en fait je suivais le chemin du vivant en moi et que, même si je pouvais m’en éloigner, je connaissais les balises qui me ramenaient à sa source.

C’est ainsi que j’ai expérimenté de n’être ni mes émotions, ni mon histoire, ni mes douleurs, ni mon corps mais quelque chose à la fois au-delà et au cœur de tout cela.

C’est lorsque j’ai pris conscience du cœur de mon univers intérieur, que j’ai commencer à occuper ma place à l’intérieur de moi. J’ai pu m’appuyer sur moi pour m’affirmer et me sentir à ma place. Dès cet instant, j’ai toujours eu une place dans les espaces où j’allais.

Ce chemin je l’ai tracé au fil de ma vie d’épouse, de mère, de fille de mes parents, de sage-femme, de compagne et de Femme. C’est dans mon quotidien que je l’ai rôdé, affiné, patiné, simplifié avec la même patience que celle qui me caractérisait lors de la mise au monde d’un enfant.

Et en même temps, avec une exigence implacable ourlée de bienveillance.

Maitie Source : Naître Femme

Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

essayer de sauver les gens

 » Parfois, quand tu cesses d’essayer de sauver les gens, ils n’aiment pas ça.

soleil a brillé

Le soleil a brillé en moi.