Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les ‘i’ à un tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fuit les conseils sensés.
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.
Il évite la mort celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer…..
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Pablo NERUDA ou Martha Medeiros
Pablo Neruda, de son vrai nom Neftalí Ricardo Reyes Basoalto,
était un poète Chilien
né le 12 juillet 1904 à Parral (Province de Linares, Chili,
mort le 23 septembre à Santiago du Chili.
Née au Brésil en 1961, Martha Medeiros y est très connue pour ses livres de poésie
et ses nombreuses chroniques, en particulier dans le journal 0 Globo.
Divan, son premier roman, s’est vendu à plus de 80 000 exemplaires au Brésil.
bonjour, ce texte n’est pas de Pablo Neruda mais de Martha de meideiros
donc il ne faut pas dire ou, c’est de Martha de Meideros et il faut alors éviter de mettre en photo la phrase avec le nom de Neruda ( auteur que j’aime beaucoup, par ailleurs)
J’aime pas ce texte car devenu stéréotypé…