L’unité, parce que voir dans les yeux de l’autre à quel point vous êtes magnifique, c’est précieux.
J’aurais pu écrire ce texte.
Il lui dit sans bruit…
« Tu es comme la mer, toujours changeante, toujours nouvelle…
Parfois calme, ondulante, caressante, vagues après vagues, tu m’entoures, guérissant mes blessures, apaisant mes peurs…
Parfois furieuse, tes flots me secouent, tes eaux me giflent, bourrasques après bourrasques, ton Amour me façonne, abattant mes digues, sculptant mon corps, forgeant mon âme…
Tout entier, tu me laisses entrer.
Dans ton cœur je suis un Dieu.
Toujours je te désire, toujours je t’aime. »
Elle lui répond en silence…
« Tu es comme un récif, solide, ancré jusqu’au fond de moi…
Toujours présent malgré mes tempêtes, malgré mes creux, tu te tiens à mes côtés.
Fier, dressé vers le ciel, tu gardes toujours la tête hors de l’eau, m’empêchant de me noyer…
Fragile, tu te laisses aussi caresser, bercer contre mon cœur, contre mon corps.
Tout entière, je m’offre à ton regard…
Dans tes yeux je suis une Déesse.
Toujours je t’aime, toujours je te désire. »
~Jean-Philippe Ruette
De même que le premier regard est pareil à une graine semée par la déesse dans le champ du coeur humain, le premier baiser est la première fleur qui éclot au bout du rameau de l’arbre de vie.
Khalil Gibran L’oeil du prophète (1991)
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