Ce matin, tu étais déjà debout, tu faisais les bagages. Tu as pris ma laisse.
Que j’étais content ! Une petite promenade avant les vacances !
On est parti en voiture. Tu t’es arrêté au bord de la route, la portière s’est ouverte, tu m’as lancé un bâton… J’ai couru, couru, je l’ai attrapé…
Mais quand je me suis retourné, tu n’étais plus là, pris de panique, j’ai couru dans tous les sens pour retrouver, mais ce fût en vain !
De jour en jour, je m’affaiblissais. Un homme s’est approché de moi, m’as mis une laisse et je me suis retrouvé en cage.
C’est là que j’ai attendu ton retour, mais tu n’es jamais venu. la cage s’est ouverte mais ce n’était pas toi. C’était cet homme qui m’avait ramassé. Il m’a conduit dans une pièce qui sentait la mort. Mon heure est venue…
Cher maître, je veux que tu saches que malgré ce que tu m’as fait, c’est ton image qui me revenait avant mon dernier soupir et si je pouvais revenir sur terre, c’est vers toi que je courrais,