Les plus belles citations de Françoise Sagan
Car il est vrai, hélas, que le sarcasme s’avère presque inévitable dans ce que peut dire un homme à propos d’une femme qui ne lui a pas cédé. Il se venge plus durement que ne le ferait un homme comblé, même trompé ou abandonné parla suite.
Un orage immobile de Françoise Sagan – Françoise S.
Je n’étais pas assez sot pour ne pas savoir qu’il n’y a pas d’amour sans peur de l’amour,.
Un orage immobile de Françoise Sagan – Françoise S.
Il s’offre peu de solutions à une femme qu’on aime et qui ne vous rend pas cet amour. Il y a le silence commode, un silence méchant.
Un orage immobile de Françoise Sagan – Françoise S.
Il y a des hommes pour qui dire les choses les multiplie par trois. Les paroles sont souvent plus meurtrières que les faits.
Un orage immobile de Françoise Sagan – Françoise Sagan
J’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seul façon d’aimer.
– Françoise S.
Il savait qu’en amour il y en a toujours un qui finit par faire souffrir l’autre et que quelquefois, rarement, cette situation est réversible.
Un peu de soleil dans l’eau froide – Françoise S.
Vous croyez vraiment que les femmes tiennent à être comprises? Elles s’en moquent, mon petit. Les femmes veulent être tenues, vous m’entendez, tenues, et elles tombent sur des benêts qui sont tout juste bons à leur faire des discours et, au mieux, l’amour.
Château en Suède – Françoise S.
Écrire, c’est comme avoir un rendez-d’amour dangereux. – J’ai toujours aimé la littérature. Elle m’a toujours aidée. C’est la seule réponse à la terre. Je n’ai jamais pensé que je lui rendais service.
Un certain regard – Françoise Sagan – Françoise Sagan
La solitude, c’est cette conscience d’un soi immuable, assez perdu et incommunicable à la fois. Presque biologique, en somme.
Un certain regard – Françoise Sagan – Françoise S.
N’importe qui peut faire preuve de mémoire. L’imagination, elle, est indépendante et peut être rebelle.
Derrière l’épaule – Françoise S.
Elle aurait dû savoir pourtant, comme il l’avait lui-même toujours su, qu’entre un homme et une femme qui s’aiment, la confiance, l’estime et la fidélité étaient aussi obligatoires et nécessaires que le plaisir physique.
Le lit défait – Françoise S.
On ne se rappelle jamais quand quelqu’un ne vous aime plus, sa voix, avant, disant Je t’aime, on se rappelle sa voix disant Il fait froid ce soir ou Ton chandail est trop long. On ne se rappelle pas un visage bouleversé par le plaisir, on se rappelle un visage distrait, hésitant, sous la pluie. Comme si la mémoire était, tout autant que l’intelligence, délibérément insoumise aux mouvements du coeur.
Le lit défait – Françoise Sagan
La passion se nourrit de tout, y compris les signes les plus contraires à ses désirs.
La chamade – Françoise S.
Pour qu’un homme et une femme s’aiment vraiment, il ne suffisait pas qu’ils se soient fait plaisir, qu’ils se soient fait rire, il fallait aussi qu’ils se soient fait souffrir.
La chamade – Françoise S.
Il y a des moments de bonheur parfait, quelquefois dans la solitude dont le souvenir, plus que celui de n’importe qui d’extérieur, peut, en cas de crise, vous sauver du désespoir. Car on sait qu’on a été heureux, seul et sans raison. On sait que c’est possible. Et le bonheur – qui vous semble si lié à quelqu’un lorsqu’on est malheureux par lui, si irrévocablement, organiquement presque, dépendant de lui – vous réapparaît comme une chose lisse, ronde, intacte et à jamais libre, à votre merci (lointaine, bien sûr, mais forcément possible). Et ce souvenir est plus réconfortant que celui d’un bonheur partagé avant, avec quelqu’un d’autre, car ce quelqu’un d’autre, ne l’aimant plus, vous apparaît comme une erreur et ce souvenir heureux basé sur rien.
la chamade – Françoise S.
Je supporte de n’avoir rien à moi, ni le moindre projet ni le moindre souci. Je suis bien dans la vie, c’est affreux, je ne sais pas pourquoi, quelque chose en moi s’accorde avec la vie dès que je m’éveille. Je ne pourrais jamais changer.
la chamade – Françoise Sagan
Je me suis habituée peu à peu à l’idée de la mort comme à une idée plate, une solution comme une autre si cette maladie ne s’arrange pas. Cela m’effraye et me dégoûte, mais c’est devenu une pensée quotidienne et que je pense être à même de mettre à exécution si jamais. .. Ce serait triste mais nécessaire, je suis incapable de tricher longtemps avec mon corps.
Toxique – Françoise S.
Je suis une bête qui épie une autre bête au fond de moi.
Toxique – Françoise S.
Je déteste les martyrs, les intellectuels, les bavards. J’aime les gens calés en large dans leur fauteuil, ou calés en long dans leur lit, repus, silencieux, solitaires et contents de l’être. Les gens qui savent le prix du caviar et se fichent du prix de la baguette. Les autres sont d’une espèce qui m’ennuie.
Les violons parfois – Françoise S.