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Les choses qu’on ne dit pas, qu’on garde pour soi

Et c’est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu’on n’a jamais su dire. Peut-être que ce n’est pas tant ce que je dis aux autres, mais plutôt ce que j’essaie de me dire à moi-même. Peut-être que je suis trop occupé à exprimer ce que je pense vouloir ou à me convaincre de ce dont j’ai besoin, au point d’oublier de m’écouter vraiment.

Hier soir, j’ai eu un moment de doute. J’ai senti que je ne m’écoutais pas, que je ne me comprenais pas vraiment. Je me demande pourquoi je continue à attendre des choses, pourquoi je ressasse les mêmes souhaits, les mêmes désirs, sans qu’ils se réalisent.

Que j’attende que certaines choses changent. Peut-être que, pour une raison quelconque, je veux attendre, retarder le temps.

Me voilant la face. Peut-être que, pour une raison quelconque, je veux que les leçons de la vie ne soient pas si difficiles. Que la vérité ne soit pas si amère.

Au début, j’ai pensé que je ne m’exprimais pas clairement avec moi-même. J’ai cherché des mots, des mantras, des formulations précises, des promesses que je pourrais me faire. J’ai tenté de perfectionner mes pensées, comme si trouver les bons mots, les bonnes prières intérieures, allait changer quelque chose. Comme si, en me parlant mieux, je pourrais enfin me convaincre.

Mais ensuite, j’ai réalisé quelque chose: je sais déjà la vérité, ce qui est dans mon cœur, même si je ne le me l’admets pas. Je n’ai pas besoin de me rappeler constamment ce que je veux ou ce que je crois vouloir voir.

Je n’oublie pas. Je n’oublie pas les nuits où je me suis senti perdu, où j’ai pleuré parce que je ne savais pas où aller. Je sais ce que je ressens, au fond de moi.

La vérité, c’est que la vie ne me donnera pas toujours ce que je demande.

Peu importe à quel point je le veux ou combien je réfléchis à la manière de me l’accorder. Je ne vais pas toujours me faciliter. Ce n’est pas en insistant, en m’acharnant, que j’arriverai à m’offrir ce que je pense vouloir se manifester. Parce que, quelque part, je sais que ce n’est pas toujours ce que je veux qui compte, mais ce qui est juste qui doit se produire.

Je sais ce qui va apaiser mon cœur durablement, et pas juste pour un moment. Je sais ce qui m’apportera de la paix, même si je ne veux pas l’admettre tout de suite. Je me connais, mieux que je ne le pense parfois. Et je dois apprendre à me faire confiance.

Il ne s’agit pas de perfectionner ma façon de me parler, ni de trouver la bonne méthode pour me persuader. Ce n’est pas une question de persuasion. C’est une question d’acceptation. De me laisser aller à ce que je ressens vraiment et de me rappeler que tout ce qui est fait pour moi restera. Tout ce qui ne l’est pas, disparaîtra. Je n’ai pas besoin de forcer quoi que ce soit.

Je réalise que ce n’est pas toujours dans les mots, dans les plans ou dans les affirmations que je trouverai mes réponses. C’est dans le silence. Dans ces moments où je n’ai rien à dire, où je me sens perdu, où les choses n’ont plus aucun sens.

C’est là, dans ces instants, que je suis le plus connecté à moi-même. C’est là que je comprends que je suis capable d’apaiser mon propre cœur, que je suis capable de le protéger et de le renforcer. Parce que je ne vais pas me briser.

Alors, je n’ai pas besoin de forcer les choses.

Ce qui doit arriver arrivera. Si quelque chose n’est pas fait pour moi, et que je m’y accroche, la vie finira par me l’enlever. Et si quelque chose est fait pour moi, mais que je m’en détourne, cela trouvera un chemin pour revenir. Ceux qui doivent être dans ma vie y resteront. Les autres partiront.

Il s’agit de lâcher prise, de ne pas me battre contre moi-même. Je suis ma propre force, et je suis aussi ma propre sérénité. Il me suffit de m’écouter et de me faire confiance pour savoir que, quoi qu’il arrive, je trouverai toujours mon chemin. Les choses qu’on ne dit pas, qu’on garde pour soi. Et c’est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu’on n’a jamais su dire.

Peut-être que ce n’est pas tant ce que je dis aux autres, mais plutôt ce que j’essaie de me dire à moi-même. Peut-être que je suis trop occupé à exprimer ce que je pense vouloir ou à me convaincre de ce dont j’ai besoin, au point d’oublier de m’écouter vraiment.

Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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