« Les blessures de la vie peuvent nous écraser et nous verrouiller.
Elles peuvent aussi nous rendre plus forts et plus ouverts aux autres.
Nous n’avons pas choisi de les subir mais nous sommes libres d’en faire des enclumes qui nous enfoncent ou des points d’appui qui nous élèvent. »
Frédéric Lenoir
L’âme du monde de Frédéric Lenoir :
Parfois nous sommes impuissants, car certaines choses ne dépendent pas de nous.
Cela nous pousse à apprendre le « lâcher-prise », à ne pas vouloir tout contrôler, à grandir dans la confiance, dans le détachement, dans l’humilité, dans la sérénité, dans l’amour.
L’âme du monde de Frédéric Lenoir :
Malheureux l’homme qui ne sait pas qu’il possède deux grands trésors à l’intérieur de lui-même: la clarté de l’esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux;
Malheureux l’homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie;
Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir :
« Sans le pardon, nous resterions prisonniers de nos actes et de leurs conséquences »,affirmait Hanna Arendt.
Le pardon n’est ni rationnel ni juste, mais il nous procure joie et sérénité et il est la condition nécessaire à l’extinction de la violence. Pardonner, ce n’est pas oublier. C’est réussir à apaiser la blessure suscitée par autrui, dans un contexte, un environnement donnés, et à tout mettre en œuvre pour que la situation source de la blessure ne se produise plus.
C’est toujours un choix profond, personnel, un acte de cœur, un acte spirituel, parfois inexplicable, et non dénué d’une certaine dimension mystique.
L’âme du monde de Frédéric Lenoir :
Un sage prit la parole et dit: « Combien d’êtres humains passent l’essentiel de leur vieà se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles, l’amour, l’amitié, l’activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde?
Le superflu est onéreux mais l’essentiel est offert. »
Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir:
Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède.
Saint Augustin
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Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir:
Une phrase de l’abbé Pierre m’a profondément marqué: »On ne peut être heureux sans les autres. »
On ne peut en effet être heureux sans une relation aimante à d’autres êtres humains. Mais plus profondément, le fondateur d’Emmaüs voulait dire qu’on ne peut être pleinement heureux en sachant que tant d’êtres sont dans le malheur sans rien faire pour les aider.
Bien sûr, aucun humain ne peut porter toute la souffrance du monde sur ses épaules, mais le fait d’être attentif à ceux qui souffrent et que le destin met sur notre route, d’accomplir ce qu’on peut à notre niveau pour participer au recul de la souffrance et à l’avènement d’un monde meilleur ouvre notre cœur et ne cesse de l’agrandir.