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Le Langage Du Silence..
Dans un groupe qui bavarde, les amérindiens sont toujours en retrait, observant et n’intervenant que parcimonieusement
Ils ne vous couperont jamais la parole.
Le silence est tout à la fois la manifestation du respect qu’ils portent aux êtres,
réceptivité et grande attention à tous les signes qu’ils perçoivent, disponibilité aux mystères de la Vie.
Combien de personnes paniquent littéralement dans le silence, la solitude, le vide ?
On allume la télé dès le réveil, on installe les écouteurs sur les oreilles si on va faire du vélo à la campagne et la radio se retrouve dans les bagages de vacances.
Et surtout, surtout, on parle. On parle de tout, de balivernes, on médit pour simplement émettre des sons, pour occuper l’espace, réduire notre sentiment d’inconfort et pour soulager nos cerveaux en survoltage.
C’est pourtant au cœur du silence qu’il faut plonger quand tout est à repenser, dans les moments charnière de notre vie. Dans les moments graves de notre vie, les difficiles surtout, nous sentons tous l’urgence du silence.
Il nous aide à nous retrouver, comprendre notre réalité et offre la distance nécessaire à nos prises de décision.
Comme une cure de santé, une cure de silence est porteuse de mieux être
Il est le précieux point de départ pour y voir clair et ainsi remanier nos vies.
Il nous permet de nous rencontrer face à face et d’affronter avec courage tout ce qui se tapit dans notre tapage quotidien.
Il n’est certes pas facile de faire tomber les fausses représentations que nous nous donnons de nous-même, mais notre liberté s’acquiert à ce prix.
Sur la route de l’intégrité et de l’authenticité, Il nous faut retrouver l’habitude du silence.
La Nature, c’est tellement plus qu’une somme d’arbres, de plantes, d’animaux et de phénomènes.
Un de ses grands bienfaits, pratiquement ignoré, c’est qu’elle nous livre les messages que le Grand Mystère, ou nos guides, ou les anges, ou Dieu, selon nos croyances, veulent nous signifier.
Quand la Nature semble toute tendue, en attente, comme une mère dont l’accouchement commence, alors, dans cet espace ténu et fragile où tout est possible nous approchons le fertile silence.
Et les êtres capables de silence en sont transformés car ils voient, dans ce miroir du vide, au-delà de l’apparence des événements et y atteignent, pour beaucoup d’entre eux, le non-jugement et même la compassion.
Auteur inconnu.