» L’autre ne nous blesse pas : il nous révèle simplement que nos plaies n’étaient pas guéries.
Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri.
C’était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l’extérieur, toujours de l’intérieur.
La relation avec l’autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées.
Croire qu’une relation, quelle qu’en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre.
Cela conduit inévitablement à la déception.
En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.
Tant que nous nous berçons de l’illusion que l’autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance.
L’autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère. «
(Thierry janssens)
Le défi positif : Une autre manière de parler du bonheur et de la bonne santé de Thierry Janssen
Aimer la vie, aimer ceux qui nous aident à vivre, aimer tout ce qui embellit notre existence ne suffit pas toujours pour trouver la force de continuer de vivre.
Parfois, l’incertitude et le doute nous empêchent de croire en un avenir positif.
La menace et la peur nous paralysent.
Nous perdons notre confiance en nous-même, nous nous sentons incapable de parvenir à créer ou à obtenir ce que nous désirons.
Nous n’avons plus d’espoir.
Nous nous sentons isolé, séparé des autres, coupé du monde, en dehors du mouvement, en marge du temps. Le découragement s’empare de nous.
Nous sommes en danger.
« Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre » disait Fedor Dostoïevski.
Nous avons besoin de cette force pour nous dépasser, pour nous relier au monde et pour croire en la possibilité d’un futur heureux.