Sept sages de différentes religions sont appelés, d’une façon mystérieuse, à se rendre à un monastère tibétains.
Sur place, leur mission sera de transmettre à deux adolescents la sagesse universelle.
Nous rencontrons donc dans ce monastère :
– Le vieux rabbin Salomon ( Rabbi Schlomo) appartenant au courant libéral juif et enseignant la kabbale
– Ansya, chamane de Mongolie
– Père Pedro, un moine catholique brésilien
– Ma Ananda, une mystique hindoue
– Maitre Kong, Taoïste chinois
– Cheik Youssuf, musulman soufie du Nigéria.
– Gabrielle, philosophe néerlandaise et professeur de philosophie grecque.
A ces sept sages se rajoutent le moine bouddhiste qui les accueille dans son monastère : Lama Dorjé
Il y avait donc, dans ce monastère les 8 principaux courants spirituels du monde
Même si le langage des différentes traditions n’est pas identique, même s’il y a des divergences théoriques, il y a de nombreux points communs dans les divers courants spirituels. Comme le dit l’auteur, « tous les chercheurs spirituels boivent à la même source : celle de la vie et de l’amour »
Sachant qu’aucune religion ne peut posséder, à elle seule, la vérité universelle, la révélation divine, il est sage de connaître les différents courants pour avoir une idée plus précise de la spiritualité. Rien ne sert de comparer différentes montagnes, ou encore chaque chemin menant aux sommets de celles-ci.
L’important c’est le chemin parcouru…c’est la présence de l’amour que nous avons mis pour parcourir le chemin.
Ils décidèrent, non pas d’essayer de s’accorder sur la définition de l’Absolu, de Dieu, de l’Energie…mais de reconnaître qu’ensemble ils étaient convaincus de l’existence d’un monde invisible dont ils devinaient l’existence par leur cœur et leur esprit. Ils partageaient l’idée que la vie actuelle est capitale, et que si les pensées et les actes déterminent le bonheur ils déterminent également la vie future de notre esprit après la mort.
Leur enseignement portera donc sur l’attitude à tenir dans cette vie pour la réussir au mieux.
Vous découvrirez donc dans la deuxième partie du livre les sept clés de la sagesse
1- Le port et la source – du sens de la vie
La plupart des gens ne s’interrogent pas sur la signification de leur existence. Ils se laissent ballotés au gré des vents de la vie sans jamais rien maitriser. Ils ne se posent pas les bonnes questions.
Pourquoi suis-je sur terre ?
Quelle est ma mission ?
Les évènements qui m’arrivent ne sont-ils que le fruit du hasard ?
Tant que les gens sont davantage intéressés par l’extérieur que par ce qui se passe à l’intérieur d’eux même, ils ne progressent pas sur le chemin.
Ce qui doit guider votre vie c’est votre développement personnel. Devenir le meilleur de soi-même.
2- Le noble attelage – Du corps et de l’âme.
L’attelage est composé de deux chevaux : le corps physique et le corps émotionnel. Le cocher, c’est l’esprit. Nous devons apprendre à maitriser cet attelage.
Apprendre à aimer son corps et à le respecter est primordial, ainsi que le contrôle et la maitrise de nos émotions. Bien sûr nous devons prendre soin « du cocher » l’esprit. C’est une parcelle de l’Ame du monde.
3- Va vers toi-même – De la vraie liberté
Etre libre est l’aspiration de tout être humain, non ? Mais attention de ne pas se laisser prendre à travers les griffes de l’esclavage du tabac, de la frénésie l’argent, de l’ambition démesurée, de l’addiction à la télévision ou à internet !
4- Ouvre ton cœur –de l’amour
L’amour est la plus puissante des énergies ! L’amour nous libère de l’ego. Je reprends les paroles d’un des sages : « l’amour nous lie sans nous attacher. L’amour nous engage sans nous enfermer. L’amour nous fait trembler sans nous mettre dans la crainte…l’amour nous ancre et nous ouvre à l’univers entier.
5- Le jardin de l’âme – des qualités à cultiver et des poisons à rejeter.
Nous avons tous des qualités et des défauts, non ? Il est important de les discerner. Nous devons mettre en œuvre notre intelligence pour développer ce qui nous rend meilleur et éliminer ce qui ralentit notre développement.
L’auteur, dans ce chapitre nous montre les qualités à développer.
6- Ici et maintenant – l’art de vivre
Vivre est un art ! Fuyez les extrêmes. La sagesse est dans la mesure. Tout n’est pas blanc ou noir. Comme le disait un ancien maitre de sagesse, que vous reconnaitrez surement : « la vertu réside dans le juste milieu, entre deux extrêmes »
Vivez dans l’instant présent si vous souhaitez profitez de votre vie. Soyez vigilant à vivre « ici et maintenant ».
7- Le bonheur et le malheur sont en toi – De l’acceptation de ce qui est
Je pourrais résumer ce chapitre par une phrase que j’aime bien : On ne peut pas changer le sens du vent mais on peut changer le sens de la voile Accepter ce qui est ! C’est la voie royale de la sagesse.
Mais attention accepter ce n’est pas se résigner…c’est accueillir.
Ce que j’ai aimé dans L’âme du monde de Fréderic Lenoir, c’est qu’il n’y a pas d’esprit dogmatique et il nous démontre que chaque culture n’est toujours qu’un point de vue limité.