La solitude devient mortelle pour celui qui met sa vie dans le regard des autres.
Stéphane Owona
La solitude semble être une ennemie, mais si on arrive à se détendre dans ce sentiment, on commence à avoir une expérience qui n’est pas aussi déplaisante, pas aussi menaçante que ce que l’on imagine.
Il y a même une douceur qui émane de la solitude quand on ne résiste pas, quand on l’autorise et qu’on la laisse se déployer.
Cette douceur emplie de calme nous incite à entrer encore plus profondément dans l’espace de la solitude, dans son indicible texture, dans son silence qui nous intimide.
On redoute de se poser dans ce silence de pure présence, parce que l’on pressent que c’est un espace immense, infini dans lequel on a peur de se perdre.
Or la solitude n’est ni une menace, ni une punition.
Quand sa morsure nous saisit au lieu d’avoir l’impression que quelque chose de terrible est en train de se produire, on peut saisir cette opportunité pour entrer en contact avec sa vulnérabilité.
Dans ce moment terrible où l’on se sent si seul, on peut ressentir notre cœur humain, tendre, notre désir d’amour vrai.
L’amour ne se trouve pas ailleurs que là où l’on est en ce moment, au cœur de cette solitude.
Si on laisse notre vécu se déployer, sans intervenir, sans rien chercher à contrôler, on devient alors le réceptacle de la solitude, elle nous mène au cœur de nous-même, dans notre vérité la plus profonde, notre dimension la plus sacrée, celle que nous désirons tous, sans exception, retrouver.
La solitude n’est pas l’absence de compagnie, mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous et de nous aider à décider de nos vies.
Paulo Coelho
La vie c’est une solitude qui chaque jour s’alimente d’autrui
Sonia Lahsaini
– Nathalie
www.nathaliedelay.com
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