Ce texte exprime une profonde connexion avec la nature et une reconnaissance envers ses bienfaits curatifs. L’auteur évoque un désir de guérison de la tristesse, symbolisé par la recherche d’un médicament. Cependant, au lieu de trouver ce médicament dans une pilule ou un flacon, l’auteur découvre que la guérison se trouve dans les éléments naturels qui l’entourent.
Je cherchais un médicament pour guérir la tristesse.
J’ai respiré profondément
J’ai senti le soin du soleil pour me caresser le visage
J’ai senti le soin du vent en embrassant mon âme
J’ai entendu le soin de l’eau qui rendait cristallin mon regard
J’ai entendu le soin de la terre pour rendre mon cœur fort
J’ai senti la vie elle-même palpiter dans mes veines
Comment ne pas t’aimer, mère terre,
Si malgré les blessures, tu n’arrêtes jamais de me guérir avec ta médecine d’amour inconditionnel.
Sœur Aigle / Image crédits : Pixabay
La respiration profonde symbolise un retour à l’essentiel, un moyen de se recentrer et de trouver la paix intérieure. En sentant les caresses du soleil sur le visage et en ressentant l’étreinte du vent, l’auteur trouve du réconfort et de la consolation dans la douceur de la nature. L’eau, avec sa clarté et sa pureté, apporte une vision plus nette et une perspective plus claire sur la vie. La terre, solide et nourricière, offre la force nécessaire pour affronter les défis.
L’auteur reconnaît aussi que la vie elle-même pulse à travers ses veines, un rappel de l’interconnexion profonde entre l’humanité et la terre.
Ce texte est une ode à la mère terre, qui, malgré les blessures causées par l’humanité, continue à offrir son amour inconditionnel et sa médecine curative.
C’est un appel à prendre soin de la planète et à honorer sa capacité à nous guérir, tant physiquement que spirituellement.