Laurence Baïdemir
» Je continue à avancer malgré les vents contraires, car je suis armé de la force de persévérer.
Il y aura toujours des incompris, des sceptiques face à mes choix, mais je n’avance pas pour être approuvé. Je choisis d’aller de l’avant pour moi, pour honorer mes valeurs et mes ambitions, non pour répondre aux attentes des autres. C’est moi qui apprends à dire non. Je dis non à ce qui m’épuise, non aux relations et aux habitudes qui me vident de l’intérieur.
Non à ce qui nuit à ma croissance, aux fardeaux de mon passé qui pèsent lourd, et même aux parties de moi-même dont je ne suis plus fier. Ces habitudes autodestructrices et ces comportements de fuite que j’ai trop longtemps adoptés n’auront plus de place dans ma vie. Si l’amour de soi a un prix, je suis prêt à le payer. Car chaque pas, chaque refus courageux de céder à mes anciennes faiblesses, me rapproche de mon véritable but. La confiance et l’espoir sont mes compagnons de route, et avec eux, je protégerai mes rêves et continuerai d’avancer.
Je me libère du poids du passé.
C’est moi qui fais le choix de dire adieu à tout ce qui m’entrave. J’ai porté des bagages trop lourds – des peurs, des regrets, et des jugements envers moi-même – et il est temps de les déposer. J’apprends à me pardonner pour les moments où j’ai douté de moi-même, où je me suis empêché d’être heureux. En laissant partir ces pensées paralysantes, je m’ouvre à la possibilité de recommencer à zéro.
Car le passé n’a pas à dicter le futur; j’ai grandi, j’ai appris, et aujourd’hui, je m’accorde la liberté de prendre de meilleures décisions. Je réapprends à me faire confiance, lentement mais sûrement, tout comme j’apprends à faire confiance à la vie. Peu importe les déceptions du passé, je garde confiance que les étoiles finiront par s’aligner, que le bon moment viendra enfin, et que chaque chose, même les douleurs et les déceptions, sert mon évolution.
Je suis en paix avec mon cœur.
Je lui redonne la parole, je choisis de le suivre à nouveau, même si j’ai longtemps réprimé sa voix. Peut-être lui ai-je reproché d’être naïf, vulnérable, trop prompt à se livrer. Peut-être l’ai-je jugé pour chaque chute, pour chaque douleur. Mais c’est mon cœur, à moi, avec ses faiblesses et ses élans sincères. Il a appris de chaque échec, de chaque rejet, et de chaque mauvais choix.
Aujourd’hui, je m’autorise à lui faire à nouveau confiance, à lui offrir une nouvelle chance. Car il est la source de mes passions, de ma joie; il est la boussole qui me guide vers tout ce que je désire profondément. Renoncer à lui serait renoncer à moi-même. Je suis déterminé à lui apporter la paix, et la force nécessaire. C’est mon engagement envers lui, envers moi-même, de nourrir chaque cellule de mon corps, de tout ce que je suis, avec patience.
Je suis sur le bon chemin, même si je sais que mon parcours n’est pas parfait.
Cela ne veut pas dire que les jours difficiles cesseront d’exister, ni que je suis à l’abri des épreuves. Avancer ne signifie pas trouver un remède magique au chagrin ou au doute. Cela signifie faire des choix pour se relever, d’y croire encore, d’ouvrir à nouveau son cœur.
Chaque expérience douloureuse est une invitation à essayer encore, à aimer encore. L’engagement à soi est de ne pas laisser les blessures ou les pertes nous priver du bonheur. Et si je dois tout déconstruire pour enfin me retrouver, alors je l’accepte avec courage, car ce processus fait partie de la reconstruction.
Je m’engage à bâtir ma vie sur des bases solides, celles de l’amour pour qui je suis, et de l’espoir en la personne dont j’aspire à devenir.
Je suis en train de renaître, pas à pas, avec la conviction qu’il est possible d »aller de l’avant, de s’ouvrir au bonheur, malgré les épreuves. Ce voyage est le mien, et chaque défi est une occasion de me rapprocher de ma vérité, une occasion de persévérer. «
