Teddy Tanier
Ce matin, alors que le soleil se levait timidement à l’horizon, je me suis retrouvée face à moi-même. J’ai ressenti le besoin profond de prendre du recul et de repenser ma vie dans son ensemble. C’était comme si une voix intérieure me susurrait doucement : « Il est temps ».
Dans ce moment de réflexion, j’ai réalisé que j’avais traversé tant de hauts et de bas, tant de joies et de peines, mais que je me sentais égarée, déconnectée de moi-même.
Je sentais que quelque chose devait changer, que je devais redéfinir mes priorités et aligner ma vie sur mes valeurs les plus profondes.
Ce matin-là, j’ai commencé à avoir une conversation avec moi-même. J’ai ouvert mon cœur et j’ai exprimé mes désirs, mes rêves, mes aspirations les plus sincères. J’ai également confronté mes peurs, mes doutes et mes limites. Je me suis offert une écoute attentive, sans jugement, et j’ai pris le temps de vraiment me comprendre.
Au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche, j’ai ressenti une libération, comme si un poids avait été levé de mes épaules. Je me suis sentie enfin autorisée à exprimer mes vérités les plus profondes, à reconnaître mes besoins et mes aspirations les plus authentiques.
Ce matin-là, j’ai décidé de prendre les rênes de ma vie.
J’ai pris conscience que le temps était précieux et que je ne pouvais plus me contenter de simplement laisser les jours passer sans prendre d’initiative. J’ai compris que je devais créer ma propre réalité, en accord avec mes valeurs et mes passions.
Ce fut le début d’un voyage de transformation. J’ai commencé à explorer de nouvelles voies, à prendre des risques, à sortir de ma zone de confort. J’ai accepté que le changement ne viendrait pas sans effort et sans sacrifices, mais j’étais prête à les faire pour vivre une vie plus épanouissante et significative.`
Ce matin-là, j’ai découvert une nouvelle force en moi, une force qui m’encourageait à embrasser l’inconnu, à croire en mes capacités et à suivre mes aspirations les plus profondes. J’ai réalisé que je suis la créatrice de ma vie et que je détiens le pouvoir de la façonner selon mes propres termes.
Ce matin-là, j’ai choisi de ne plus me laisser porter par les circonstances, mais de devenir l’actrice principale de ma propre histoire. J’ai pris conscience que la vie est trop courte pour ne pas vivre selon mes propres convictions et mes propres rêves.
Depuis ce matin-là, ma vie a pris un nouveau souffle. J’ai commencé à faire des choix conscients, à prendre des décisions alignées avec ma véritable essence. Je me suis engagée à cultiver la joie, la gratitude et l’authenticité dans chaque aspect de ma vie.
Ce matin-là, je me suis parlée. Et ce dialogue intérieur a été le point de départ d’une transformation profonde. J’ai appris à m’écouter, à me respecter et à me guider sur le chemin de la réalisation.
Voici un jolie texte de Claire De La Chevrotière :
« Ce matin-là, je me suis parlée…
Moi aussi… tu sais…
il m’est arrivé un beau matin…
de devoir repenser ma vie…
J’en avais gaspillé plus de la moitié…
dans l’oubli…
à ne penser qu’aux autres…
Tout comme toi… peut-être…
Ce ne fut pas facile… au début…
de revoir ces images de ma vie…
en lambeaux…
mais je voulais les regarder…
j’avais laissé… tellement de gens…
jouer avec mon cœur…
tellement de gens… détruire mon âme…
et me blesser…
J’avais du regret… pour le mal…
que je me suis laissé faire par eux… et…
Ce matin-là…
Là… j’ai beaucoup pleuré…
et… j’ai osé pour la première fois…
me regarder… et m’écouter…
J’ai vu alors…
la femme que j’étais vraiment…
et… je me suis pardonnée…
Pardonnée… de m’être oubliée…
Toute ma vie…
je me suis sentie… fragile et démunie…
c’est pour ça d’ailleurs… que j’écris…
Je suis une rêveuse… une solitaire…
une petite femme éphémère…
avec un cœur grand comme l’océan…
qui a aimé… jusqu’au bout de son sang…
Il y a toujours des larmes dans mes yeux…
Ça… c’est pour toutes les fois…
où… je n’ai pas voulu baisser les armes…
J’aurais pourtant dû comprendre…
bien avant…
qu’entre deux pays…
il y a un océan…
J’ai passé… plus de la moitié de ma vie…
dans le rêve… maintenant…
je n’ai plus besoin d’anesthésie…
je veux vraiment parler…
à la femme que je suis…
Ce matin-là… j’ai effacé de ma vie…
tous les souvenirs amers…
les mauvais rêves…
et tout ce qui m’avait fait souffrir…
Je n’ai gardé que le merveilleux…
et c’est là… que les larmes…
sont revenues dans mes yeux…
Là, j’ai souri… et j’ai compris…
que je ne serais plus jamais seule…
pour pleurer…
Je venais à peine de me rencontrer ».
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