Ce matin je suis allé courir très tôt sur les bords du Léman,
Il y avait les belles couleurs de l’aurore, une petite lune voilée, les embruns du lac se mêlaient à l’odeur de la poudre
(ah j’ai oublié de vous dire, mais le 1er août c’est Fête Nationale chez-nous en Suisse)… et alors j’ai couru couru couru, j’ai entendu les mots de vagues et de rosée, j’ai même tutoyé l’insomnie d’un couple de cygne, que j’ai paparazzé, c’est beau un cygne la nuit… enfin tout ça pour vous dire, que les petites choses de la vie, ce qui nous entoure, même à 6h du mat, sans bruit, ni personne… sont riches, intenses et magnifiques. Le bonheur se crée dans notre imaginaire.
Ce petit running, m’a aussi plongé dans la réflexion, j’ai pensé à la vie, ma vie, le blog que je partage, tous ces messages que je reçois, les gens qui m’entourent… et j’en suis arrivé à la conclusion que j’avais beaucoup de chance, mais pas que de la chance au sens propre du terme, de la chance, de voir s’épanouir le bonheur dans ma tête.
J’ai repensé à cette jolie phrase que ma mère me disait quand j’étais jeune, beau et un peu con « il y aura toujours des gens plus heureux et plus malheureux que toi ».
Le regard que nous portons sur notre vie, nos expériences, nos erreurs, nos amours, la perte de gens qui nous sont proches, la maladie, la pauvreté, la richesse, le travail, il y aura toujours des gens plus heureux et plus malheureux que nous…. il n’y a pas d’échelle du bonheur, tout est dans la tête et ça marche avec tout, il y a des gens plus beaux et plus moches que nous, plus riches et plus pauvres que nous, plus malades et en meilleure santé que nous, qui vivent dans un environnement plus beau ou plus sinistré que le notre. Voilà, je continue à penser que c’est la clé de tout, et si vous ne me croyez pas, sachez que c’est écrit dans les livres 🙂
alors lisez encore et encore, des mots, des lignes, des livres.
oh…qu’il est bon de se laisser vivre.
Auteur inconnu