in

Pourquoi sommes-nous tant attachés à nos blessures ?

attachés à nos blessures
Image crédit : Pixabay

Blessures et attachements :

Pourquoi sommes-nous tant attachés à nos blessures ?

Car si une blessure nous habite cela signifie qu’une partie de nous y tient, s’y accroche. 

L’idéal pour se défaire d’une blessure est de mettre en lumière l’attache, le nœud, afin de travailler dessus et de parvenir à s’en défaire. 

Imaginons que l’un de nos parents décède, il est fort probable que cela laisse une trace en nous, une faille douloureuse. Mais, cette blessure n’est pas destinée à toujours nous habiter, elle peut être pansée et totalement refermée, car aucune blessure n’est réellement définitive contrairement à ce que l’on pourrait penser.

Alors, si nous n’arrivons pas à refermer cette plaie c’est qu’une partie de nous le refuse, pour diverses raisons.

Pour reprendre mon exemple, peut-être que fermer la blessure du deuil, de la perte, nous laisse croire que nous n’éprouvons plus d’amour pour notre parent décédé, cette culpabilité nous pousse donc à maintenir la blessure ouverte, ce traumatisme intact.

De plus, cette blessure est piquante, vivante, et rend en quelque sorte vivant ce parent intérieurement, comme une piqûre de rappel chaque fois que l’on pense à lui. On peut donc trouver un intérêt à laisser cette plaie nous habiter, nous envahir, jusqu’à veiller inconsciemment à ne pas la refermer. Etre heureux et guérir est parfois culpabilisant, car on pense ne pas mériter le bonheur, ou guérir au détriment de quelque chose, comme dans cet exemple où l’on met en parallèle guérir avec un manque d’amour, même si ceci est une croyance erronée. 

Discerner quelle croyance limitante s’accroche à nos blessures permet de travailler sur la racine du mal, car pour panser à jamais une plaie il est important de mettre en lumière ce qu’elle nous apporte, en toute honnêteté, avec paix, compassion et amour, sans jugement ni accusation. 

Ce travail nous allège, nous soulage, nous aide à mieux vivre nos traumatismes en les acceptant et nous acceptant.

En effet, comprendre pourquoi on s’accroche à quelque chose met fin à la culpabilité qui nous ronge, à la lutte intérieure, cela nous pousse vers l’acceptation et le lâcher-prise, donc le chemin de la guérison.

Car une fois la mise en lumière effectuée, deux options s’offrent à nous :

-Soit nous nous autorisons à refermer à jamais notre plaie en travaillant sur sa racine, en prenant le temps qu’il faut et en choisissant les outils les mieux adaptés à notre personne. Et cela nous libérera d’un poids immense.

-Soit nous acceptons qu’une partie de nous reste encore pour quelques temps accrochée à cette blessure, car elle a à y gagner. Cela nous poussera à vivre plus sereinement la situation, en admettant que nous ne sommes pas victime du sort mais maître de nos choix.

Ainsi, le simple fait de mettre en lumière les choses est un grand pas vers la libération de notre être, car nous ressortirons à chaque fois victorieux de ce travail intérieur, que nous choisissions ou non de refermer une blessure.

Bien entendu, le plus efficace est de guérir une plaie, mais, le simple fait d’accepter que celle ci nous apporte quelque chose durant un certain temps nous apaisera et nous poussera à la laisser derrière nous un moment ou l’autre, quand nous n’en aurons plus besoin. 

Source : Emilie-Soin et Guérison

Livres conseillés, cliquez sur l’image :

Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

Un commentaire

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La prêtresse des temps modernes.

Les dix commandements de l’enfant…. … pour les parents.