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Aidons-nous à investir notre corps positivement et débarrassons-nous vite des chaînes de la morale

 ».-Aidons-nous à investir notre corps positivement et débarrassons-nous vite des chaînes de la morale. Ne culpabilisons pas les femmes qui se font du mal car elles expriment bien souvent les difficultés que rencontre notre se%e à définir son corps en dehors de tout ce que la société en a pensé jusqu’alors.

On nous a salies, rendues coupables du pire pêcher et soudainement notre corps peut exister, crier et nous devons l’aimer.

Pour cela, il est nécessaire de laisser aux femmes le temps d’exprimer leur manière d’être au monde, de s’observer en dehors d’une société qui a conditionné leur identité et ses possibles.

Elles doivent oser voir le monde à travers le prisme de leur corps plutôt que de voir le monde et leur corps à travers le prisme de celui des hommes. L’accès à la similarité, au droit de faire comme les hommes n’est pas une liberté si elle ne correspond pas à la vérité de qui nous sommes.

Dans une société inventée pour et par les hommes, les libertés acquises même gravées dans le marbre par des lois ne sont toujours que des libertés bancales, qui nous donnent accès à ce que les hommes désirent et non à ce que nous désirons vraiment. L’identité que les hommes ont choisit pour les femmes est posée comme une norme !

Et admirez nos différences ne suffit pas.

Il ne s’agit pas de montrer notre pluralité pour se dire.

Mais bien de s’inventer ensemble dans une vérité collective qui nous libèrera du système de valeurs toujours hiérarchisant du monde d’aujourd’hui. Sans avoir à nier nos différences il faut aussi renforcer cet élan liminaire qui nous réunit dans la pensée d’un monde qui est autre et qui ne pense pas la liberté par similarité avec les hommes.

Mais par la liberté d’inventer un monde où le regards des femmes compte autant que celui des hommes. Un monde où leur corps s’invente à travers l’idée d’une réception bienveillante de tout ce qui l’entoure. Reconstruisons-nous en dehors du cadre coupable et social.

Arrêtons de nous faire du mal même si oui notre complicité avec notre corps prend du temps à se construire. Ayons la justesse et le courage de repartir à 0 plutôt que de prendre un raccourci qui nous interdirait pour des siècles une vraie liberté et nous offrirait une liberté de consolation pensée pour et par les hommes, encore.

Prenons toutes une page blanche, nous allons avoir à écrire. Notre exploration commence. La révolution féminine est en mouvement. Les femmes vont avoir la liberté d’exister par leur corps dans le monde à leur manière.

De s’aimer autrement que les hommes ne les aiment et entretenir une harmonie toute personnelle avec soi mais aussi avec l’autre et surtout avec la vie sans qu’une norme régulatrice empêche l’expression de la personnalité de leur corps.

Un corps qui témoigne déjà de sa puissance en dedans, dans sa volonté de s’harmoniser avec la nature et les autres plutôt qu’un pouvoir « exercé sûr » qui est le propre dès société misogynes et qui a condamné les femmes beaucoup trop longtemps.

AI

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Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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Femme, j’ai tant de choses à te dire, qu’il me faudrait un livre pour l’écrire.

Tout être humain abrite en lui, telle une poupée russe, 2 personnes, 2 désirs, 2 Moi, l’un adulte et l’autre enfantin