A chercher la pierre philosophale
Qui fut la leur A mes mots de tous les jours.
Dans un Français nomade
Je dirai à mon tour
Des choses éternelles.
Si une femme partage ses envies
Mon vers frôlera le paradis.
Si une femme daigne m’aimer
Je ferai de ma joie une musique de chambre.
Elle sera le visage que j’entrevoie
Et qui tue l’oubli.
Elle sera divine mission,
Agonie et résurrection.
Elle sera l’amie, l’écho, l’amante.
texte P sauvaire
Fatigué
Envie de rester hors de l’univers
Et de ses lois
Pour me distraire avec n’importe quoi.
Aujourd’hui je suis dans l’exil
De ce que je n’ai pas eu.
Jamais je n’ai eu d’enfance
Ni d’adolescence,
Donc pas d’âge viril à atteindre.
Je suis l’absolu négatif
L’incarnation du néant.
Le néant, trône
Qui ne m’a pas été donné.
Je suis l’oubli de tous les devoirs
L’hésitation de toutes les intentions
Je suis l’exil de ce que je n’ai pas eu.
Surtout fatigué.
Texte© Pascal Sauvaire
Ma vie s’obstine
A désirer
Ce qui ne sera pas.
Ma voix
S’épuise
Sur la route
Des ombres,
Coupées à jamais
De ce quelles sont.
J’ai vu ton soleil
Éclairer
Les corridors aveugles
Au sol dur et froid
De ma vie.
Ma vie,
Surprise
En flagrant délit
De rêves sans amarres.
Texte© Pascal Sauvaire
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