En amour, personne ne peut blesser personne: chacun est responsable de ce qu’il éprouve et ne peut en blâmer l’autre.
Celui qui est amoureux fait l’amour tout le temps, même quand il ne le fait pas. Lorsque les corps se rencontrent, c’est seulement la coupe qui déborde. Ils peuvent rester ensemble des heures, et même des jours. Ils peuvent se mettre à danser un jour et finir le lendemain, ou même ne pas fini, de tant de plaisir. Rien à voir avec les onze minutes.
– Quoi ?
– Je t’aime.
– Moi aussi je t’aime.
– Pardon. Je ne sais pas ce que je dis.
– Moi non plus. »
Paulo Coelho- Onze minutes
Certaines personnes sont nées pour affronter la vie seules, ce n’est ni bien ni mal, c’est la vie.
Paulo Coelho- Onze minutes
Heureusement, je ne lui ai pas demandé son numéro de téléphone, je ne sais pas où il habite, je peux le perdre sans me sentir coupable d’avoir raté l’occasion. Et si c’est le cas, même si je l’ai déjà perdu, j’ai gagné un jour de bonheur dans ma vie. Le monde étant ce qu’il est, un jour de bonheur est presque un miracle.
Paulo Coelho- Onze minutes
Elle était nue, bâillonnée, menottée, la vodka coulant à la place du sang.
Nouvelle claque sur les fesses.
« Marche d’un côté à l’autre ! »
Maria se mit à marcher, obéissant aux ordres « arrête-toi », « tourne à droite », « assieds-toi », « écarte les jambes ». De temps à autre, sans raison, elle recevait une claque, et elle sentait la douleur, l’humiliation – plus puissante et plus forte que la douleur -, et elle avait l’impression d’être dans un autre monde, où plus rien n’existait. C’était une sensation quasi religieuse : s’annihiler totalement, servir, perdre la conscience de son égo, de ses désirs, de sa volonté propre. Elle était complètement mouillée, excitée, et ne comprenait pas ce qui se passait.
« Remets-toi à genoux ! »
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Résumé :
Maria est une toute jeune Brésilienne du Nordeste. Elle, qui n’aspire qu’à l’Aventure, au grand amour, et travaille comme vendeuse dans un magasin de tissus, s’offre une semaine de vacances à Rio de Janeiro. Sur la plage de Copacabana, un Suisse lui propose de devenir danseuse de cabaret à Genève. Elle voit là le début d’un conte de fées, mais la réalité sera tout autre. Maria en vient à se prostituer : sans honte, puisqu’elle apprend à son âme à ne pas se plaindre de ce que fait son corps, et qu’elle s’interdit de tomber amoureuse. Après tout, la prostitution est un métier comme un autre, avec ses règles, ses horaires et ses jours de repos…
Paulo Coelho décrit pas à pas l’initiation d’une jeune prostituée, un parcours qui montre les limites de la prétendue libération sexuelle et s’achève par un retour romantique aux valeurs de cœur et de l’esprit.