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CITATIONS DE HARUKI MURAKAMI

CITATIONS DE HARUKI MURAKAMI

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami:

Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses… des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments qu’on ne pourra pas retrouver. C’est cela aussi vivre. Mais à l’intérieur de notre esprit – je crois que c’est à l’intérieur de notre esprit – il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages, comme dans cette bibliothèque, j’imagine.

Et il faut que nous fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaitre précisément ce qu’il y a dans nos coeurs. Il faut aussi balayer cette pièce, l’aérer, changer l’eau des fleurs. En d’autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque.


Kafka sur le rivage de Haruki Murakami:

Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps.

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami:

Parfois, le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui échapper. Mais la tempête modifie aussi la sienne. Tu changes à nouveau le rythme de ta marche, et la tempête change son rythme elle aussi. C’est sans fin, cela se répète un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l’aube. Pourquoi ? parce que la tempête n’est pas un phénomène venu d’ailleurs sans aucun lien avec toi. Elle est toi même et rien d’autre. elle vient de l’intérieur de toi. Alors la seule chose que tu puisses faire, c’est pénétrer délibérément dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d’empêcher le sable d’y entrer, et la traverser pas à pas. Au coeur de cette tempête, il n’y a pas de soleil, il n’y a pas de lune, pas de repère dans l’espace ; par moments, même, le temps n’existe plus. Il n’y a que du sable blanc et fin comme des os broyés qui tourbillonne haut dans le ciel. Voilà la tempête de sable que tu dois imaginer.

Haruki Murakami

Si vous ne lisez que ce que tout le monde lit, vous ne pouvez penser que ce que tout le monde pense.

1Q84, Livre 1 : Avril-Juin de Haruki Murakami :

« Bien sûr, il y a des risques. Mais le risque, c’est ce qui épice la vie. »

1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre de Haruki Murakami:

« Là où il y a de l’espoir, forcément, il y a des épreuves. »

Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil de Haruki Murakami :

« A cette époque-là, je ne savais pas encore qu’un jour je la blesserais irrémédiablement. Je ne savais pas que parfois un être humain peut en blesser un autre, par le seul fait d’exister et d’être lui-même. »

Haruki Murakami :

Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur.Et qui vous déchire violemment le coeur en même temps.

( extrait de « Kafka sur le rivage »)

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami:

Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures… tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard n’existe pas.

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami:

Celui qui aime cherche la partie manquante de lui-même. Aussi, quand on pense à l’être dont on est amoureux, on est toujours triste. C’est comme si on entrait à nouveau dans une chambre pleine de nostalgie qu’on a quittée il y a longtemps.

1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre de Haruki Murakami:

C’est moche de vieillir ! Quand on prend de l’âge, les tiroirs de la mémoire coulissent mal.
p24

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami:

Dans la vie, rien n’est définitif, tu sais.

1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre de Haruki Murakami :

– Il n’y a rien dont j’ai envie particulièrement.
– Et pourquoi pas « A la recherche du temps perdu » de Proust ? demanda Tamaru. Si vous ne l’avez pas encore lu, ce serait l’occasion rêvée.
– Est-ce que vous l’avez lu, vous ?
– Non. Je ne suis jamais allé en prison. Je n’ai jamais dû rester caché longtemps. Quelqu’un a dit qu’en dehors de ce genre de circonstances il était difficile de lire ce roman dans son intégralité.

p44

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami :

Je suis libre. Je ferme les yeux et réfléchis intensément à cette liberté. Mais je n’arrive pas très bien à comprendre ce que cela signifie. Tout ce que je sais, c’est que je suis seul, dans un endroit inconnu. Un explorateur solitaire qui a perdu sa boussole et sa carte. C’est ça, la liberté ? Je n’en sais rien, et je renonce à poursuivre ma réflexion.

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami :

Quand on cherche désespérément quelque chose, on ne le trouve pas. Et quand on s’efforce d’éviter quelque chose, on peut être sûr que ça va venir vers nous tout naturellement.

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami :

La plupart des gens dans le monde ne veulent pas vraiment être libres. Ils croient seulement le vouloir. Pure illusion. Si on leur donnait vraiment la liberté qu’ils réclament, ils seraient bien embêtés. En fait, les gens aiment leurs entraves.

Moi aussi j’aime mes entraves. Jusqu’à un certain point, naturellement. Jean-Jacques Rousseau disait que la civilisation naît quand les gens commencent à construire des barrières.

Finalement, dans ce monde, ce sont ceux qui dressent les plus hautes barrières qui survivent le plus sûrement, et si tu nies ce principe, tu seras refoulé vers la brousse.

1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre de Haruki Murakami :

L’oreiller, les livres, la table, tout ce qui se trouvait là était poisseux et moite. Mais, indifférent au temps, à la mouillure, au vent ou la rumeur de la mer, le père restait immergé au sein de sa léthargie. La torpeur enveloppait son corps, tel un habit de miséricorde.

p63

1Q84, Livre 2 : Juillet-Septembre de Haruki Murakami :

La plupart des hommes ne cherchent pas une vérité démontrable. Dans bien des cas, la vérité, comme vous l’avez dit, s’accompagne d’une grande souffrance. Et presque personne ne cherche des vérités douloureuses. Ce dont les hommes ont besoin, c’est de quelque chose de beau, d’agréable, qui leur fait croire, au moins partiellement, que leur existence a du sens. C’est sur ces bases que les religions se sont constituées.

p236

1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre de Haruki Murakami :

– « ce que vous réalisez est de la plus haute importance », déclara Ushikawa.
Un sourire naïf se dessina sur le visage de l’avocat. Personne n’est plus facile à berner que les gens convaincus d’accomplir des choses justes, se dit à nouveau Ushikawa.
P84

1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre de Haruki Murakami :

Par vagues successives, les nuages étaient balayés vers le sud. Néanmoins, même si un grand nombre était chassé, il en surgissait toujours de nouveaux. A coup sûr, dans les régions du Nord, existait une source inépuisable qui approvisionnait le ciel en nuages. Là-bas, dans ces contrées lointaines, des hommes, enveloppés dans d’épais vêtements gris, avaient pris la ferme résolution de fabriquer en silence des nuages, sans cesse, du matin au soir. Tout comme les abeilles font du miel, les araignées tissent leur toile, et la guerre engendre des veuves.
P297

Image crédit : Pixabay Livres conseillés, cliquez sur l’image ( liens affiliés) :

Publié par Laurence Baïdemir

Je suis toujours restée aussi passionnée par la lecture, et j'ai alors décidé de créer le site Inspirant en janvier 2017, afin d'inspirer les autres avec des œuvres très connues et d'autres qui méritent pleinement de l'être. J'espère que vous éprouverez le même plaisir que moi en les lisant.

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