Et il arrive un jour, où la vie, la tendre vie, nous met en présence de l’autre.
Plus qu’un corps. Plus qu’un homme ou une femme.
Une âme. Celle avec laquelle on a fait le serment, un jour.
De se retrouver.
De s’aimer toujours.
Après avoir trébuché souvent,
S’être écorché la peau, les os.
Plongé entre ombres et lumière.
L’esprit alors s’éveille,
Le cœur se réveille.
Et l’on se souvient de tout.
Pas de doutes possibles.
C’est lui. C’est elle.
Quand deux êtres se parlent dans la pureté de leur coeur,
Il n’y a plus d’apparence,
Il n’y a plus de silence,
Juste la présence infinie,
De deux âmes à l’unisson,
Vibrant dans un même mouvement : la Vie.
[Aurelie Moraux]