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Citations de Henri Loevenbruck : Je l’aimais de plus en plus, à cause de la paix que ça faisait d’être avec lui

Je l’aimais de plus en plus, à cause de la paix que ça faisait d’être avec lui.

Je l’aimais de plus en plus, à cause de la paix que ça faisait d’être avec lui.

C’était pas un grand bavard, mais il y avait de la sérénité belle dans ses silences, et rien qu’à le regarder on perdait de l’inquiétude. On avait l’impression qu’il avait vécu plusieurs vies et que ça lui donnait un sacré recul.


Il avait été tellement triste dans le passé, à cause de sa grande histoire d’amour déglinguée, qu’il pouvait plus l’être
Question de malheur, il avait dépassé la dose prescrite, maintenant, il était immunisé

–Henri Loevenbruck–
Nous rêvions juste de liberté

[…] tout livre qui disparaît, c’est un peu d’humanité qui s’en va.

L’apothicaire de Henri Loevenbruck

Dans la vie, je crois qu’il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

La liberté, il y en a partout. Il faut juste avoir le courage de la prendre.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

La naissance et la mort sont deux expériences qui ne se partagent pas. On naît tout seul, on meurt tout seul. Entre les deux, on se débrouille. Moi, entre les deux, j’ai eu la chance de te rencontrer, et même quand t’étais pas là, je me suis jamais senti seul…..

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

[…] on ne mesure pas la beauté d’une histoire d’amour à sa longévité. Les plus grandes amours ne sont pas toujours les plus longues.

L’apothicaire de Henri Loevenbruck

Je me disais que peut-être on finit toujours par perdre les gens qu’on aime, et qu’Alex avait sûrement raison de voir seulement la vie en noir, pour pas être déçu. C’est tellement triste quand le bonheur s’arrête que je suis pas sûr qu’il vaille le coup.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

Zacharias sourit et caressa la main de la jeune fille. Il y avait entre ces deux êtres une tendresse profonde, une amitié rare et triste, que seul le manque pouvait expliquer. L’une cherchait la figure d’un père, et l’autre la main d’un enfant, et leur lien avait ceci de magnifique et de terrible à la fois qu’il n’avait, de toute évidence, aucune issue heureuse, car aucun ne pouvait vraiment être pour l’autre ce qu’il attendait de lui.

L’apothicaire de Henri Loevenbruck

– Dis-moi, trouduc, t’arrives à respirer par le nez, non ? Alors ferme ta gueule, s’il te plaît.
– C’est sûrement en voyant la tienne, de gueule, qu’un type a inventé la cagoule. Ta mère, elle est tellement grosse que quand elle monte sur une balance, c’est son numéro de téléphone qui s’affiche.
– Et toi, ta mère, elle est tellement pauvre que ce sont les oiseaux qui lui jettent du pain.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

Dans la vie, je crois qu’il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

Dans la vie, je crois qu’il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

Les jours d’après, on a roulé pareil, à s’arrêter quand on voulait, à faire les pitres sur la route, à dormir à même la terre, à manger un peu n’importe quoi et à payer une fois sur deux, à la tête du patron. On commençait à avoir la peau sacrément brûlée par le soleil et ça sentait pas vraiment la rose toutes ces journées sans se laver, sans se changer, mais, bon sang, on s’en foutait, on était pas sur la route pour embaumer la planète, les pirates qui sentent bon c’est pas des vrais pirates, et plus on se trouvait sales plus on se trouvait beaux, comme aventuriers, avec la peau qui tire et la crasse qui fait ressortir les rides du sourire.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

… au final, voler, c’est voler, et c’est sans doute vrai par ailleurs, n’empêche que nous on a jamais volé un pauvre et que l’État peut pas en dire autant.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

Dans ces lettres, on se disait des choses qu’on ne prend jamais le temps de se dire dans la vraie vie, et on a fini par se construire un monde à nous, avec des mots à nous, parfois c’était un peu n’importe quoi, comme des paroles de chansons qu’on s’écrivait, des codes qui voulaient dire qu’on s’aimait comme seuls peuvent s’aimer les adolescents, avec toute la pureté et la violence de l’âge, et c’était délicieusement sot, il y avait plein de tendresse et de tristesse dans ces pages noircies.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

Plus le temps passe, plus j’ai l’impression de voir nos libertés s’abimer, comme un buisson auquel on fait rien que de couper les branches,  » pour son bien ». J’ai le sentiment que, chaque jour, une nouvelle loi sort du chapeau d’un magicien drôlement sadique pour réglementer encore un peu plus nos toutes petites vies et mettre des sens interdits partout sur nos chemins.

Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

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Henri Lœvenbruck est écrivain, parolier et scénariste. Auteur de thrillers et de romans d’aventures, il est traduit dans plus de quinze langues.

Après le bac, hésitant entre la musique et la littérature, il tente d’allier ses deux passions : la semaine, il étudie en khâgne au lycée Chaptal et le week-end il se défoule en concert ou en studio avec de nombreux musiciens. Après avoir étudié la littérature américaine et anglaise à la Sorbonne, l’heure du service national venue, il fait une objection de conscience et passe 17 mois comme maquettiste aux Éditions Francophones d’Amnesty International, il épouse d’ailleurs une Anglaise, puis il part vivre en Angleterre, près de Canterbury, où il enseigne le français dans un collège.

De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le journalisme littéraire. Après quelques pas dans le journalisme et la musique (il chantait et jouait de l’orgue Hammond dans divers groupes de rock parisiens), au milieu des années 90, il fonde Science-Fiction Magazine avec Alain Névant, un ami d’enfance.

Après être resté rédacteur-en-chef de ce titre de 1996 à 2000, il publie son premier roman en 1998 aux éditions Baleine, sous le pseudonyme de Philippe Machine. Il décide ensuite de se consacrer pleinement à l’écriture.
Il publie alors deux trilogies de Fantasy, « La Moïra » (2001-2002) et « Gallica » (2004), lesquelles rencontrent un succès inédit pour un auteur français (« La Moïra » dépasse en France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont vendus dans 11 pays).
Suivront de nombreux thrillers aux éditions Flammarion (« Le Syndrome Copernic », 2007, « Le Rasoir d’Ockham », 2008…) qui lui vaudront d’être qualifié par le Nouvel Observateur de « nouveau maître du thriller français ».

Auteur-compositeur-interprète, il écrit des chansons pour lui-même et pour d’autres artistes français. De 2013 à 2015, il rejoint le groupe de rock Freelers.
Membre fondateur du collectif d’artistes La Ligue de l’Imaginaire, en juillet 2011, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
En 2015, son roman « Nous rêvions juste de Liberté », salué par la critique, est en cours d’adaptation pour le cinéma.

son site : https://www.henriloevenbruck.com/

 
Source : https://www.bragelonne.fr/auteurs.php?id_auteur=7
 
 

Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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