in

Je suis une femme guérisseuse

femme guérisseuse
Image crédit : Shutterstock

Je connais le secret que renferment mes profondeurs.

Je connais le mystère que conserve mon cœur.

Certains sont venus à moi pour s’abreuver à ma source et sont repartis heureux, repus et m’ont abandonnée.

Avant de penser que ceci était un talent, j’ai d’abord cru à une malédiction.

Avant de penser que ceci était un don, j’ai pensé que ceci était une faiblesse, de la co-dépendance.

Mais je suis une femme guérisseuse. Mes cellules savent en conscience se ressourcer à partir des eaux de la terre. Je peux prendre, parce que je sais redonner. Je peux construire parce que je sais détruire.

Je connais ma lumière et joue de mes ténèbres. Je sais prendre mon envol comme le font les oiseaux. Je sais m’emmitoufler dans le ventre de la terre. Je sais pleurer, crier, rire, dire pour toi, pour moi, pour eux…

La mer et moi ne sommes pas dissociées. J’apprends tous les jours à vivre comme la lune, éclairée par le soleil, visible ou invisible. Je sais chevaucher le vent. Sentir quand il est l’heure de rentrer. Sentir quand il est l’heure de sortir. La terre connait mon cœur. Je ne lui cache aucun secret. La mer connait mon chagrin… salé.

Vous savez celui qui porte, et qui brasse, qui évacue les mauvais courants. Le Ciel connaît mon espoir. Le soleil illumine ma peau, ressuscite mon feu intérieur. Le soir me révèle ce que me cache le jour.

Les arbres me regardent cheminer depuis des millénaires. Immobiles, enracinés, de par leurs racines. Agités et joueurs, chatouillant le Ciel de par leurs têtes feuillues. Les pierres soutiennent mes structures terrestres et se montrent patientes.

Je suis une femme guérisseuse.

Il y aura bien un homme qui viendra partager l’ombre et la lumière de cette grâce. Sans vouloir l’exploiter, s’en emparer, la saisir, ou l’utiliser.

Je suis une femme guérisseuse. J’ai été autrefois victime de ma puissance. J’ai cru à l’image de ce monde qui fait passer pour faibles, tous ceux qui sont différents, incompris, « être-anges ». Aujourd’hui j’apprends à m’aimer, à m’honorer, à me protéger. A maîtriser, comprendre et respecter ma puissance.

Et je porterai secours… Oui je porterai secours à ceux qui me le demanderont.

Je suis une femme guérisseuse et comme ce monde je continue de guérir… »

Mirana Faith.

Livres conseillés, cliquez sur l’image :

 Inspirant.fr q?_encoding=UTF8&MarketPlace=FR&ASIN=2290101613&ServiceVersion=20070822&ID=AsinImage&WS=1&Format=_SL250_&tag=e0cbf-21 Circé, une grande magicienne Inspirant.fr ir?t=e0cbf-21&l=am2&o=8&a=2290101613 Circé, une grande magicienne Inspirant.fr q?_encoding=UTF8&MarketPlace=FR&ASIN=2290133817&ServiceVersion=20070822&ID=AsinImage&WS=1&Format=_SL250_&tag=e0cbf-21 Circé, une grande magicienne Inspirant.fr ir?t=e0cbf-21&l=am2&o=8&a=2290133817 Circé, une grande magicienne Inspirant.fr q?_encoding=UTF8&MarketPlace=FR&ASIN=229007196X&ServiceVersion=20070822&ID=AsinImage&WS=1&Format=_SL250_&tag=e0cbf-21 Circé, une grande magicienne Inspirant.fr ir?t=e0cbf-21&l=am2&o=8&a=229007196X Circé, une grande magicienne

Publié par Laurence Baïdemir

Je suis toujours restée aussi passionnée par la lecture, et j'ai alors décidé de créer le site Inspirant en janvier 2017, afin d'inspirer les autres avec des œuvres très connues et d'autres qui méritent pleinement de l'être. J'espère que vous éprouverez le même plaisir que moi en les lisant.

Un commentaire

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voltaire

Voici le conte philosophique Zadig de Voltaire

Trois Princes

Les Trois Princes de Serendip et le chameau