Personne ne peut guérir sans éliminer la source du mal, sans se détourner de ce qui nuit et contamine son bonheur, et sans éviter de fréquenter ceux qui ne font que souffrir. Nous tombons malades pour diverses raisons, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Les maladies peuvent affecter le corps comme l’esprit, car l’esprit et le corps sont intrinsèquement liés. Comme l’enseignaient les sages de l’Antiquité, il est essentiel de prendre soin de nous dans toutes nos dimensions, tant internes qu’externes.
Avoir un corps parfait n’a aucun sens si l’âme est négligée, tout comme il est inutile de chérir une âme épanouie tout en laissant le corps se détériorer. L’équilibre entre le bien-être physique et psychologique est crucial pour une véritable guérison.
Malheureusement, il est souvent difficile de trouver un équilibre entre ce qui vient de l’extérieur et ce qui naît de l’intérieur, entre ce que le miroir reflète et ce qu’il ne montre pas, entre ce que nous faisons de notre corps et ce que notre corps fait de notre âme.
Le monde valorise excessivement les apparences, ce qui rend compliqué de prêter attention à ce que nous ressentons réellement et à ce qui est bon pour nous. Nous savons précisément quels vêtements nous voulons porter, mais il est bien plus difficile de discerner ce qui fait battre notre cœur plus fort.
Peut-être qu’aucun changement positif ne sera possible tant que l’on reste immobile et passif.
Il est crucial d’éviter ce qui nous rend malheureux, que ce soit le froid mordant ou la froideur des relations humaines. Ignorer sa propre santé peut entraîner des maladies, tout comme ne pas se soucier de ses émotions peut également nuire à notre bien-être. Les pratiques saines englobent à la fois l’activité physique et l’amour-propre. Il est essentiel de nourrir à la fois le corps et l’esprit pour maintenir un équilibre harmonieux.
Personne ne peut être vraiment heureux en restant ancré dans des situations dont la fin semble inévitablement malheureuse. Pour guérir, il est essentiel d’éliminer la source du mal, de se détourner de ce qui nuit et perturbe notre bonheur, et d’éviter de côtoyer ceux qui ne font que souffrir. On ne peut pas retrouver le sourire dans des lieux où notre bonheur a été perdu, volé, dégradé ou nié.
Comprendre que la douleur et les maladies sont des signaux d’alerte nous invitant à nous calmer, à réfléchir, à respirer et à survivre, peut nous pousser à entreprendre les actions nécessaires, même si elles sont difficiles, tristes ou douloureuses.
Rien n’est impossible tant qu’il reste des rêves à poursuivre et de la vie en nous.
Si nous ne parvenons pas à nous débarrasser de ce qui nous rend malade, il en résultera un effet destructeur sur tous les aspects de notre existence. Les rêves que nous chérissons, les projets que nous avons soigneusement élaborés, et même notre propre vitalité risquent de s’éteindre, malgré le fait que nous continuions à respirer et à avancer chaque jour.
Lorsque nous restons prisonniers de ce qui nous nuit, notre potentiel est enchaîné. Nos aspirations se fanent, nos objectifs perdent leur éclat, et nous nous retrouvons à vivre une existence marquée par l’inaction et le désespoir. Cette stagnation peut persister pendant des jours, des mois, voire des années, laissant notre vie empreinte d’une absence de véritable accomplissement et de bonheur.
Même si nous semblons physiquement vivants, cette existence sans épanouissement est en réalité une forme de mort lente. Les jours passent, les années s’égrènent, et si nous ne faisons pas le nécessaire pour éliminer les sources de notre mal-être, nous sommes condamnés à mener une vie où nos rêves et projets, pourtant si chers, se perdent dans l’oubli.
C’est une existence marquée par le regret et l’inaction, où chaque moment passé dans la douleur et la stagnation contribue à la mort symbolique de ce que nous aurions pu devenir.