Quand vous pointez quelqu’un du doigt, quatre autres doigts vous pointent. Récemment, en discutant avec un ami, nous avons observé que chacun de nous aspire à être compris, tout comme nous souhaitons comprendre les autres.
Se mettre à la place des autres
Mais savons-nous vraiment ce que signifie se mettre à la place des autres ? Nous cherchons à ce que les autres saisissent notre perspective, notre rythme, nos soucis… Mais en retour, est-ce que nous nous efforçons de comprendre le vécu des autres, leurs rythmes, leur impulsivité ou leur lenteur, ainsi que leurs problèmes et leurs souffrances ?
Certains philosophes affirment que notre capacité à comprendre les désirs, les peurs et les besoins des autres est entravée par notre propre manque de connaissance de soi.
Se connaître soi-même pour mieux comprendre les autres
Des études montrent que les personnes qui s’auto-analyent sont généralement plus capables de comprendre leurs pairs que celles qui ne le font pas. Ces dernières ont tendance à projeter leurs propres défauts sur les autres et à critiquer plus facilement leurs comportements.
Nous avons souvent tendance à nous justifier, à expliquer nos erreurs et nos problèmes dans l’espoir d’être compris par les autres. Inconsciemment, nous nous victimisons et perdons ainsi du temps et des opportunités précieuses.
Il est temps de changer notre approche. Au lieu de chercher à être compris, il est important de s’observer, d’accepter nos erreurs et nos échecs, et de cesser de penser que les autres doivent nécessairement nous comprendre.
Vous et moi devons apprendre à mieux nous connaître, à nous mettre à la place des autres, à reconnaître nos propres fautes et à éviter de blâmer constamment les autres.
Je souhaite conclure ce texte avec un enseignement précieux de ma défunte grand-mère :
« Quand vous pointez quelqu’un du doigt, quatre autres doigts vous pointent. »
Un doux baiser en hommage à ceux que nous rencontrons sur notre chemin.