À toi qui pleures en cachette…
À toi qui souffres en silence.
À toi qui souffres d’une douleur,
Que tu ne mérites pas.
À toi qui as pris la décision de te taire,
Pour ne pas blesser ceux qui t’entourent.
À toi qui chaque jour lutte, pour continuer d’aller de l’avant.
À toi qui te surpasses et qui vis,
Avec la peur de laisser paraître ta douleur.
À toi qui pleures encore en cachette…
Tu ne mérites pas de souffrir davantage,
Tu ne mérites pas de taire ta douleur,
Tu ne mérites pas de voir ta dignité brisée.
Tu mérites de crier et d’être entendu,
Tu mérites de cesser de souffrir.
Ne laisse personne te détruire,
Et briser tout ce que tu as construit,
Tout ce que tu es, tout ce que tu vaux.
Tu ne mérites pas la douleur que tu ressens,
Tu ne mérites aucune larme supplémentaire,
Et aucune autre cachette !
Sèche tes larmes et commence à respirer…
Permets-toi d’être libre et de décider,
Ce que tu souhaites réellement.
Ne laisse pas les autres parler pour toi.
Ne laisse personne taire,
Ce qui veut sortir de l’intérieur.
L’époque des cachettes,
Et de la collection des cicatrices est terminée,
Le premier changement est le premier pas.
Les larmes ne résolvent désormais plus rien,
Les larmes ne calment désormais plus,
Ne pleure plus,
C’est le moment d’agir.
Je te le dis à toi car je sais que tu peux,
Car je sais que tu le veux.
Il te manque uniquement un encouragement… Un encouragement pour demander de l’aide,
Pour faire connaître au monde,
Ton ressenti et ta situation…
À toi qui pleures,
À toi qui cherches à être seul(e),
Et qui profites des journées,
En attendant qu’elles se terminent,
Mais qui manquent encore de forces,
Il reste encore de l’espoir,
Ne crois pas que tout est déjà perdu.
Tu sais un petit pas te rapproche,
D un grand changement…
Ne permets pas à la solitude de te faire croire,
Que c’est une situation réelle,
Car tu n’es pas seul, tu n’es pas seul.
Le premier pas est le plus difficile à donner,
Mais c’est à partir de celui-ci,
Que se développent les grands changements.
Davantage de carapaces ne vaudraient rien.
Tu n’as pas non plus assez de mains,
Pour davantage de boucliers.
Ne crois pas que tu ne fais rien de bien,
Tu n’es pas celui qu’on te dit d’être.
Cela vaudrait la peine que tu te réserves,
Un moment pour être toi-même,
Afin de te définir.
Le temps pendant lequel,
Tu as caché ta douleur est beaucoup trop long,
Le temps pendant lequel,
Tu as permis aux autres,
De prendre le pouvoir sur ce que tu es,
Est beaucoup trop long…
Tu pleures et tu continues d’alimenter,
La rivière de la douleur,
Mais ces larmes ne méritent pas,
De t’appartenir,
Tu ne mérites pas d’arroser quelque chose,
Qui te fais tant souffrir.
C’est le moment de diriger tes pas,
Vers un autre chemin,
Vers une autre trajectoire.
Ceci est pour toi,
Pour que tu vois,
Que quelqu’un écoute tes plaintes,
Que quelqu’un sait que tu pleures,
Que quelqu’un t’aime et ne t’abandonne pas.
Sors et montre cette douleur.
Donne-toi l’opportunité,
Que tu mérites d’être heureux.
Profite des quelques forces qu’il te reste,
Pour ne pas abandonner,
Et pour exprimer ce qui est en toi, pour parler.
Ne t’avoue pas vaincu, ne cède pas…
Imagine un chemin plus heureux,
Que celui que tu as emprunté t’attends,
Ne cesse pas de rêver à un quotidien meilleur.
La douleur prendra fin, tu cesseras de pleurer.
Il n’existe pas de tempête,
Qui ne s’arrête pas dans le ciel.
Elles ont toutes une fin.
Alors… ne cesse pas de rêver,
Ne cesse pas de lutter,
Ne cesse pas de parler,
Ne te cache pas.
Ne laisse pas les autres parler pour toi,
Et t’empêcher d’être heureux.
J’espère que tu pourras comprendre,
Que ceci est pour toi,
Qu’il y a des solutions et des personnes,
Qui souhaitent t’aider,
Et vivre avec toi les pas vers l’avant,
Et certains pas vers l’arrière.
Ces jours pendant lesquels on a l’impression,
Que tout est positif,
Et ceux pendant lesquels,
Tout est au contraire négatif.
Ces journées qui paraissent durer 48 heures,
Et celles qui semblent,
N’en compter qu’une seule.
Ceci est pour toi,
Toi qui pleures,
Toi qui souffres.
Écoute-moi, écoute-toi…
Tu es celui/celle qui mérite de décider pour toi,
Tu mérites quelque chose de mieux.
Ne cesse pas d’imaginer,
Que cette période aura une fin,
Car ça sera le cas.
Car la vie est la tienne et le désir l’est aussi,
Car chaque jour est un nouveau départ,
Car c’est l’heure et le meilleur moment,
Car tu n’es pas seul(e) …
M. Benedetti
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