Dans cette course où nous tentons d’être partout à la fois pour tout faire, tout voir, tout apprendre, tout réussir, nous créons autant en nous qu’autour de nous un tourbillon d’énergie qui, plutôt que de nous dynamiser, finit tôt ou tard par nous épuiser.
Nos pensées tournent sans arrête pour ne rien échapper, ne rien oublier. Nous valorisons la performance, l’efficacité et la réalisation professionnelle. Nous recherchons la reconnaissance, le succès, la popularité.
Nous voulons que nos enfants se développent alors nous les inscrivons à toutes sortes d’activités sportives, artistiques, intellectuelles, négligeant trop souvent le côté ludique et réduisant ainsi à quelques minutes par jour, sinon par semaine, la simple possibilité d’être un enfant.
Dans nos relations, nous « partageons » les tâches, les demandes les activités afin de pouvoir tout faire mais nous oublions de prendre du temps non pas pour partager l’amour, mais pour « être » dans l’amour, tout simplement, pleinement, tendrement.
Nous « gérons » nos relations, plutôt que de les vivre, de les déguster, de les apprécier, de les chérir, d’en prendre soin. Nous oublions de nous parler, de nous câliner, de nous déposer, car nous n’avons pas le temps pour l’instant. Mais si ce n’est pas maintenant, alors quand?
On se réveille un bon matin et on se demande où est passé notre vie.
Et on se demande : Est-ce que c’est ça, la Vie : métro, boulot, dodo, course, course, course?
Quand avons-nous perdu de vue que la Vie doit être vécue dans la simplicité, l’authenticité, la douceur, l’écoute?
La gloire de tout faire ne pourra jamais se mesurer au fait de passer à côté de notre vraie vie. Lorsqu’on réalise que le corps ne peut plus suivre la cadence, nous finissons par revenir à l’essentiel, et nous réalisons alors que d’aller faire tourner des ballons sur son nez ne fait pas partie des éléments qui construisent notre bonheur.
Quelles activités, responsabilités, obligations nourrissent notre ego? Lesquelles nourrissent notre âme? Devons-nous attendre d’être au bout du rouleau pour redécouvrir le bonheur de vivre?
Prenons le temps de regarde ce que nous avons en trop dans notre vie :
Trop d’activités, trop d’obligations, trop de dettes, trop de matériel. Et plutôt que de chercher à en avoir davantage, délestons-nous dès maintenant de ce qui gobe notre temps, notre énergie et nos ressources. Ce que nous pourrons récupérer de cette manière, nous pourrons prendre ce temps, cette énergie et ces ressources pour nous dé-po-ser!
Pour recommencer à regarder en nous et autour de nous, pour redécouvrir la beauté de l’amour, pour redécouvrir les gens qui nous entourent, pour avoir le plaisir de ne rien faire, de jouer, de lire, de marcher, d’admirer la nature. Pour souffler, pour respirer. Pour VIVRE enfin.
Alors sortons du tourbillon et allons à l’essentiel par nous-mêmes. N’attendons pas d’y être obligés par un burnout, la maladie, une faillite, un divorce, un deuil.
Choisissons en notre âme et conscience d’aller volontairement vers ce que la Vie a de plus beau. Car il n’y a rien de plus beau que l’Amour de la Vie et qu’une Vie dans l’Amour.
Diane Gagnon
Auteur Coach Conférencière
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