Compter trop sur ses forces, c’est présomption ; être toujours dans la crainte, c’est faiblesse. Une confiance mêlée d’une certaine crainte est le milieu qu’il faut garder, et que nous offre la raison : la première nous empêche de nous décourager à la vue des obstacles qui s’offrent à nos yeux ; et l’autre fait que nous ne nous endormons pas dans une fausse et perfide sécurité.
David Augustin de Brueys
Lorsqu’on a perdu ses repères, qu’on se sent confus ou découragé, comment fait-on pour persévérer ?
Lorsqu’on ne voit rien devant soi, comment fait-on pour continuer d’espérer que les choses vont changer ?
Lorsque les résultats de nos efforts tardent à venir, que rien ne bouge, comment ne pas abandonner ?
C’est peut-être dans la nature que se trouve la réponse à ces questions !
Oui, as-tu déjà remarqué que c’est à l’heure la plus sombre qu’apparaît la première lueur de l’aube ?
À la fin de l’hiver, sous la neige, rien, absolument rien n’indique qu’une nouvelle saison va bientôt remplacer celle en cours. Pourtant, sous le sol gelé, tout se métamorphose et s’apprête à renaître.
Puis, un beau matin, contre toute attente, un brin de verdure se faufile entre les fissures du béton pour nous aviser de l’arrivée du doux printemps…
Dans la vie, parce qu’ils ne voient poindre aucun changement immédiat, bien des gens baissent les bras et abandonnent.
Et pourtant, c’est précisément à cette étape qu’il faut faire un pas de plus. Un pas vers l’avant ! Même si, pendant un certain temps qui peut nous sembler une éternité, le changement reste invisible, une profonde transformation est en cours…
Un jour, peut-être aujourd’hui, ou demain, au moment où tu t’y attendras le moins, tu verras le fruit de tes efforts. Et lorsque tu seras sur le point de te décourager, souviens-toi que ce n’est pas parce qu’on ne voit rien que rien ne se produit !
Quoi qu’il advienne, continue d’avancer…
~Nicole Bordeleau
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