Teddy Tanier
JE CONSENS A RECEVOIR DE L’AMOUR
Profite de la vie et du moment présent car si chaque jour que tu vois est un jour de plus, c’est aussi un jour de moins
Meily Chen ,La confiance fait tout Livre
L’amour est un sérum dont a besoin mon Moi enfant afin de survivre et l’univers existe afin de me donner cet amour.
Comme un bébé, j’ouvre la bouche et je me nourris d’amour. Je sens le doux miel de l’amour couler en moi, qui m’emplit d’un chaud réconfort.
Tous les sons de la vie quotidienne me rappellent l’amour : les oiseaux gazouillant dans les arbres, le vent soufflant entre les gratte-ciel, les rires des enfants qui jouent.
Je sens l’amour dans les mains qui me frôlent, dans la langue du chien qui lèche ma joue, dans la chaleur des rayons du soleil. J’ouvre les yeux et je le vois sur les visages de tous ceux que je croise.
L’amour m’emplit jusqu’au trop-plein.
L’amour m’est offert sous plusieurs formes.
Aujourd’hui je pousserai plus loin mes concepts réducteurs sur l’amour, notamment en ce qui concerne ses formes et la manière de l’administrer. Je m’ouvrirai afin de mieux recevoir les diverses expressions de l’amour divin en ce monde.
Auteur du texte : Rokelle Lerner
L’amour du temps perdu.
Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l’enfance le pain perdu: trempé dans du lait pour l’adoucir, recouvert de jaune d’oeuf et de sucre, et cuit dans une poêle.
Il n’est pas perdu, le pain perdu, puisqu’on le mange. Il n’est pas perdu, le temps perdu, puisqu’on y touche à la fin des temps et qu’on y mange sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. Le temps perdu est le temps abondant, nourricier.
Christian Bobin , La part manquante, coll. folio #2554
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