Emporté par les maux de l’enfance
Le cœur vacille et palpite de façon incontrôlée. Cet enfant, le ventre tendu, la peur de n’être aimé. Vaste prison qu’il s’est créé pour se protéger des mots assenés.
Les déceptions sont à la hauteur de son attente démesurée.
Cette attente qu’on puisse l’aimer, juste pour ce qu’il est.
Cet enfant, pris de panique à l’idée qu’on puisse le laisser.
L’inquiétude le frappe très tôt jusqu’à le tétaniser.
Pris au piège de ses peurs, il n’a de cesse de s’agiter.
Pour qu’enfin on vienne le remarquer.
Et lui donner l’attention et l’amour tant mérités.
Ces blessures d’enfance grandissent et ne cessent de se déployer.
Dans le large circuit des croyances erronées. Croyance que cet enfant n’était pas aimé.
Alors, pour se punir, nous portons ce désamour à l’égard de l’adulte désorienté.
Les larmes coulent dans cette intérieure cavité.
La détresse toujours présente de ne pas se sentir aimé.
La peur que l’on puisse être critiqué ou jugé.
La souffrance que la place ne soit pas méritée. Emotionnellement troublé,
L’adulte perd pied dans cette réalité floutée.
Une réalité où l’on donne la responsabilité à l’autre
De nous aimer ou de nous rejeter Un coup de rideau menant à la liberté.
Et si nous commencions, cette personne, à l’aimer.
Cette personne qui nous fait face tous les matins.
Dans ce miroir du jeu en trois D. Et si nous commencions à écouter et à cajoler cet enfant que nous avons fait prisonnier.
Ecoute active et prolongée.
Que veut cet enfant en réalité ?
Simplement être aimé dans sa profonde vérité. Simplement être accepté pour ce qu’il est en totalité.
Libérons cet enfant qui ne demande qu’à s’exprimer.
Et à voler de ses propres ailes, éclosion de la créativité.
Un lien à renouer, des paroles réconfortantes à poser.
L’enfant de tant d’amour nourri.
L’adulte retrouve sa juste place et se voit libéré des blessures portées.
Légèreté, liberté, le dessin d’une nouvelle réalité.
AI
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