L’aveu d’un amour qu’on partage est un trait de lumière qui porte un nouveau jour dans nos idées. Un charme inconnu se répandit sur tout ce qui m’environnait ; les objets changèrent à mes yeux.
Marie-Jeanne Riccoboni
Tu vois, ça c’est l’amour. C’est pas dire “je t’aime”, ou “t’es belle”, ou des conneries dans ce genre, nan moi j’pense pas que ce soit ça.
C’est pas sortir des “t’es à moi’ et des “ma chérie” ou “mon bébé” à tout bout de champ.
Pour moi l’amour, c’est quand t’es tellement rempli de sentiments que tu sais même plus qui t’es, t’es tellement bouleversé par ce que tu ressens que la seule chose à laquelle tu penses c’est de le hurler au monde entier mais en même temps de le garder pour toi afin que ça t’appartienne.
C’est quand elle te paraît tellement belle que tu sais même plus comment lui dire mais tu veux pas faire comme les autres, envoyer des messages inutiles parce que ça sert à rien. L’amour c’est le truc qui te fout par terre dans un coin de ta chambre à chialer parce que c’est tellement fort que ça déborde jusque dans tes yeux.
C’est quand tu te poses des tas de questions sur tes sentiments, et puis un matin tu te lèves et tu as la réponse.
Oui, tu l’aimes, oui tu crèverais pour ses beaux yeux parce que t’es totalement inconscient, elle a pris toute la place et tout d’un coup peu importe les autres, tu l’aimes, tu l’aimes, que tu lui dises ou non c’est vrai, c’est là, malgré tes regards fuyants parce que t’as peur, parce que ça te cloue sur place tu l’aimes.
Tu t’en remettras jamais, elle restera toujours marquée, c’est comme ça c’est foutu.
Juste vivante
L’amour a une enfance qui s’appelle souvent passion, une adolescence, un âge mûr, un vieillissement. L’amour a une généalogie, des névroses, une psychologie, des peurs venues de son enfance.
Brigitte Kernel , Fais-moi oublier
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