Si tu savais combien je t’aime, combien tu es nécessaire à ma vie, tu n’oserais pas t’absenter un seul moment, tu resterais toujours auprès de moi, ton coeur contre mon coeur, ton âme contre mon âme.
Victor Hugo
J’aime les âmes damnées,
celles qui se perdent et se retrouvent coincées entre réalité et irréalité.
Celles qui habituées à l’obscurité se méfient de la lumière, si elle n’est pas éblouissante.
Celles qui ont été déchirées par la douleur et qui choisissent de lécher leurs plaies même si elles savent qu’elles ne guériront jamais.
Celles à qui les yeux servent à écouter et les mains à parler, parce que la bouche, celle-là, elles l’utilisent seulement pour aimer.
J’aime les âmes différentes, qui ne craignent pas les jugements, qui ne se mélangent pas, mais qui, si elles vous touchent, restent marquées au fer rouge au plus profond de vous.
Elles ne sont pas faciles à rencontrer, car elles n’aiment pas se faire remarquer.
Vous devez avoir la même âme pour sentir leur odeur ….
A fleur des mots
Un damné est par essence immortel. Il peut au moins être tranquille de ce côté-là.
Pour bien vivre sa vie, il est nécessaire d’être à l’écoute de ce qui vient du plus profond de nous-même. Entendre les messages chuchotés par notre âme.
Mais notre âme est comme un ange qui murmure d’une voix si douce, si faible, qu’il faut tendre l’oreille. Comment veux-tu la percevoir dans le brouhaha incessant ?
Comment veux-tu y prêter attention quand ton esprit est accaparé par des milliers de choses en dehors de toi-même ?
Laurent Gounelle
Je veux être l’arbre, si tu es la fleur; la fleur si tu es la rosée; la rosée, si tu es le rayon de soleil, pour qu’à jamais tous deux nous soyons unis.
Si tu es, jeune fille, le royaume des cieux, je veux être alors une brillante étoile, et si tu deviens demain l’enfer, je veux être damné, pourvu que nous soyons unis.
Sandor Petöfi