Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument.
«Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument. La peur ne se fuit pas, elle se surmonte. L’amour ne se crie pas, il se PROUVE
sois fort pour que personne ne te detruise
sois noble pour que personne ne t’humilie
sois humble pour que personne ne t’offense,
et le plus important :
Reste toi-même pour que tout le monde se souvienne de toi en tant que personne authentique!!!
Les erreurs ne se nient pas … elles s’assument.
La tristesse ne se pleure pas … elle se surmonte.
L’amour ne se crie pas … il se prouve.
En conséquence, sois fort pour que personne ne te détruise,
Sois noble pour que personne ne t’humilie,
Sois humble pour que personne ne t’offense, écoute ton cœur
Et communique tes sentiments et émotions pour avoir de l’amour,
De la tendresse et de l’amitié autour de toi …
Et le plus important : reste-toi-mêmeSimone Veil
De desseins en regrets, et d’erreurs en désirs, les mortels insensés promènent leur folie. Dans des malheurs présents, dans l’espoir des plaisirs, nous ne vivons jamais, nous attendons la vie. Demain, demain, dit-on, va combler tous nos voeux : demain vient, et nous laisse encore plus malheureux.
Voltaire , Imitation de Dryden (1763)
Lorsqu’une fois le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable. Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? Ce sont d’ordinaire les fripons qui conduisent les fanatiques, et qui mettent le poignard entre leurs mains ; ils ressemblent à ce Vieux de la Montagne qui faisait, dit-on, goûter les joies du paradis à des imbéciles, et qui leur promettait une éternité de ces plaisirs dont il leur avait donné un avant-goût, à condition qu’ils iraient assassiner tous ceux qu’il leur nommerait.
Voltaire , Dictionnaire philosophique
Biographie de Voltaire (François-Marie Arouet) Philosophe et écrivain français
1694 – 1778
François-Marie Arouet est originaire d’un milieu bourgeois, son père était notaire. Il fait de brillantes études chez les jésuites de Louis-Le-Grand. Des vers irrévérencieux l’obligent à rester en province, puis provoquent son incarcération à la Bastille (1717). Une altercation avec le chevalier Rohan-Chabot le conduit à nouveau à la Bastille, puis le contraint à un exil de trois ans en Angleterre. Au contact des philosophes d’Outre-Manche où la liberté d’expression était alors plus grande qu’en France, il s’engage dans une philosophie réformatrice de la justice et de la société.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies (« Zaïre », « La mort de César »…) et, avec moins de succès, des comédies (« Nanine »). Il critique la guerre dans « L’Histoire de Charles XII » (1731) puis s’en prend aux dogmes chrétiens dans « Epîtres à Uranie » (1733) et au régime politique en France, basé sur le droit divin, dans « Lettres philosophiques » (1734).
Des poèmes officiels lui permettent d’entrer à l’Académie Française et à la Cour comme historiographe du roi en 1746. Cependant « Zadig » l’oblige à s’exiler à Potsdam sur l’invitation de Frédéric II de Prusse, puis à Genève. Voltaire s’installe définitivement à Ferney, près de la frontière Suisse, où il reçoit toute l’élite intellectuelle de l’époque tout en ayant une production littéraire abondante.
En 1759, Voltaire publie « Candide », une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S’indignant devant l’intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l’humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse. Avec ses pamphlets mordants, Voltaire est un brillant polémiste. Il combat inlassablement pour la liberté, la justice et le triomphe de la raison (affaires Calas, Sirven, chevalier de la Barre…). En 1778, il retourne enfin à Paris, à l’Académie et à la Comédie Française, mais épuisé par son triomphe, il y meurt peu de temps après.
Esprit universel ayant marqué le siècle des « Lumières », défenseur acharné de la liberté individuelle et de la tolérance, Voltaire a beaucoup de succès auprès de la bourgeoisie libérale. Il laisse une oeuvre considérable. A cause de la censure, la plupart de ses écrits étaient interdits. Ils étaient publiés de manière anonyme, imprimés à l’étranger et introduits clandestinement en France.
Principales oeuvres :
- Oedipe (1718)
- Brutus (1730)
- L’Histoire de Charles XII (1731)
- Zaïre (1732)
- Epîtres à Uranie (1733)
- Lettres philosophiques (1734)
- La mort de César (1735)
- Discours sur l’homme (1738)
- Zadig (1747)
- Nanine (1749)
- Le siècle de Louis XIV (1751)
- Micromégas (1752)
- La Pucelle d’Orléans (1752)
- Essai sur les moeurs et l’esprit des nations (1756)
- Candide (1759)
- Traité sur la tolérance (1763)
- Dictionnaire philosophique(1764)
- Jeannot et Colin (1764)
- L’ingénu (1767) ( source )
« Qu’est-ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature. »
François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Dictionnaire philosophique, 1764
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Bonjour,
de quelle oeuvre ou livre de Voltaire est issu le poème que vous publiez en haut de page ?
Merci
Voltaire n’est évidemment pour rien dans cette citation. Assumer , dans ce sens, ne s’empployait pas au XVIIIè siècle. Et ce n’est pas Voltaire qui aurait chanté l’amour de façon aussi bêlante.