Il m’arrive d’en vouloir à la vie et d’être envahi par un sentiment de colère … face aux injustices,
face à la perte de ceux que je continue à aimer dans ce silence, face à l’inquiétude de perdre la présence de ceux que j’aime et face à mes propres douleurs.
J’ai mal sans raison et parfois très mal devant ce monde qui me semble sans horizon…
mais je m’efforce à espérer chaque jour. Le devoir de faire gagner la vie, le sourire et l’Amour.
L’espoir malgré ce mal omniprésent, inséparable et inévitable.
Tous les jours, je le combats sans relâche, je cherche au fond de moi à préserver les raisons du meilleur et du merveilleux …
Des tempêtes j’en traverse et je continuerai à en traverser sans jamais savoir si un jour elles s’arrêteront pour moi mais je garde cette fenêtre ouverte sur cet autre horizon, sur ce jardin d’espoirs où les enfants hurlent de bonheur en regardant les papillons, sourient devant cette fleur, cette nature qui les anime parce qu’ils sont juste émerveillés par la magie et la beauté.
L’intensité avec laquelle nous aimons le monde est souvent liée à la conscience que nous avons de le quitter. L’intensité avec laquelle nous nous aimons est souvent liée à la conscience que nous avons de nous perdre.
John Joos – Auteur
Livres conseillés, cliquez sur l’image ( liens affiliés )