Tout comme le flux de la vie, qui n’est que va-et-vient énergétique, les émotions fonctionnent sur ce même principe universel.
Cela débute par une émotion absorbée, puis, celle-ci est stockée dans le corps et ses mémoires, pour par la suite être relâchée dès qu’une porte de sortie s’ouvre (la clé de cette porte étant une expérience qui nous permet de revivre l’émotion). Notez ce mouvement qui ressemble à un cœur qui bat.
La source d’une émotion est lointaine et remonte bien souvent à notre enfance, période durant laquelle nous ne trouvions pas les mots pour digérer (dit-géré) nos émotions négatives, nous les avons donc avalées telles quelles, pour les retenir quelques années en nous. Mais, les émotions négatives retenues ainsi sont indigestes, alors, elles créent peu à peu des maux. Puisque les mots nous manquaient pour nous libérer durant notre enfance, les émotions choisissent alors les maux comme porte de salut.
Ainsi, des remarques dévalorisantes pourront créer chez certains des angines à répétition, ou encore, des situations angoissantes pourront donner naissance à une crise d’appendicite pour d’autres. Les émotions générées par ces expériences négatives s’inscriront dans les corps, et devrons être libérées d’une manière ou d’une autre.
Ces petites maladies et infections sont des portes qui laissent échapper le trop plein émotionnel qui nous habite. Nos maux (mots) et maladies (mal à dit) sont par conséquent de très bons indicateurs de nos peines et souffrances. Il faut noter que plus l’émotion reste ancrée et enfermée, plus la maladie peut être « grave ».
Pour se libérer totalement d’une émotion négative, il est bon d’accepter sa présence en nous, la reconnaître, car on ne peut guérir ce que l’on refuse de voir. Lorsque celle-ci est acceptée et reconnue, nous sommes en droit de nous demander si nous y sommes attaché, et si oui pour quelle(s) raison(s) ? En effet, si une émotion douloureuse nous habite, c’est qu’une partie de nous s’y agrippe. Car, contrairement aux grandes croyances, nous pouvons ici et maintenant décider de lâcher prise sur ce qui nous fait souffrir. Notre attention (mise en lumière de l’émotion) accompagnée de notre intention (désir de se libérer de l’émotion), ouvrent les portes vers la guérison.
Alors, qu’est-ce qui nous lie à nos émotions indigestes ?
Est-ce l’amour que l’on porte à nos parents, qui nous empêche parfois de remettre en question leurs enseignements, alors, nous avalons sans sourciller leurs paroles comme ci elles étaient la Vérité. Ainsi, des remarques désobligeantes de nos parents deviendront notre réalité, jusqu’à créer en nous souffrance et maux.
Est-ce le poids de nos institutions, qui parfois nous emprisonne dans une case, alors, comme on ne souhaite pas se faire remarquer, nous avalons la clé qui est si indigeste et restons enfermé dans notre prison.
Est-ce l’école, période durant laquelle nous avons éprouvé des difficultés, nous avons récolté des mauvaises notes, qui aujourd’hui nous font douter de nos capacités. Nous croyons alors être nul et bon à rien, nous ne pensons pas mériter un emploi correct, une vie satisfaisante, comme le disaient nos professeurs auparavant.
Dans tous les cas, un émotion négative est un étouffement de notre être dû à une non remise en question de ce qui nous a été imposé, de ce qui nous limite. Ce sont bien souvent des personnes tant aimées, des institutions si respectées, qui nous causent autant de douleur, car nous les avons trop idéalisées !
Aujourd’hui, mettons fin à cette idéalisation, comprenons que c’est à nous seul de décider qui nous sommes réellement, nul poids ne devrait peser sur nos épaules, que ce soit celui de nos parents, celui de nos écoles, celui de notre gouvernement. Nous sommes des êtres libres et égaux, reprenons les rênes de nos vies et appliquons la désobéissance intelligente.
Aujourd’hui, il est temps de digérer, de respirer et se libérer.
La méthode Ho’oponopono peut-être un allié précieux durant ce travail de purification intérieur. Pour cela, dès qu’une émotion approche, il suffit de dire ces 4 mots libérateurs, car n’oublions pas que les mots chassent les maux, que le verbe est créateur, il peut blesser (comme dans les exemples ci dessus) et par conséquent il peut aussi libérer :
« – Désolé
– Pardon
– Merci
– Je t’aime »
Ces mots ont une puissance qui leur est propre.
Une petite explication de cette méthode : « désolé » car je reconnais le conflit qui m’habite et me peine, « pardon » à moi même et à ceux qui m’ont causés cette émotion, « merci » d’avoir réveillé cette émotion afin que je m’en libère, « je t’aime » pour envoyer une énergie d’amour et de paix afin de nettoyer à jamais la mémoire.
Émilie
Sa page Facebook : .facebook.com/soinetguerison/