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« Et j’ai pleuré. Beaucoup. Beaucoup trop. Certaines fois, certaines larmes servent

 larmes

“Et j’ai pleuré. Beaucoup. Beaucoup trop. Certaines fois, certaines larmes servent à amorcer toutes les autres.

J’ai tout pleuré.

Tout ce que je n’aimais pas chez moi, les bêtises inavouées que j’avais commises jusque-là et tout ce que j’avais perdu en cours de route depuis que j’étais en âge de comprendre que certaines choses se perdaient à jamais. J’ai pleuré de la place de l’Étoile à la place de Clichy.

J’ai pleuré tout Paris. J’ai pleuré toute ma vie.

« Ne dites pas que ça passe avec le temps. Le temps ne remplace rien, ni personne d’ailleurs. » par inspiratiiion

Le temps ne remplace rien ni personne d’ailleurs, ne dites pas que ça passe avec le temps le temps ne remplace rien ni personne d’ailleurs, ne dites pas que ca passe avec le temps.

“Ne dites pas que ça passe avec le temps. Le temps ne remplace rien, ni personne d’ailleurs.” –

Anna GavaldaLa vie en mieux

La vie est belle. Parfois. 

Pas tout le temps. de temps en temps. Alors on fait comme on peut. On fait avec ce qu’on a, avec ce qu’on est, avec ce qui nous éclaire. Et on lit Gavalda.

Anna Gavalda, c’est la poésie des autres. Cette façon de raconter des êtres simples qu’elle rend exceptionnels de vérité.

Deux histoires. Deux coeurs paumés dans un Paris trop grand, ville des solitudes dans la multitude, qu’ils arpentent à la recherche d’autre chose. A la recherche de temps meilleurs.

Deux histoires, deux quêtes. Deux personnes, deux coeurs qui battent. Deux portraits d’une génération pas si enchantée que ça.

Mathilde. Jeune fille de notre temps, payée à coller des commentaires sur des sites internet. Elle paume un sac avec 10 000 balles à l’intérieur à la terrasse d’un café. La faute à pas de chance, à ces erreurs trop humaines. Perdre pour gagner un peu.

Yann. Jeune homme de notre époque en quête de quelque chose d’autre. Il va trouver un peu de ce qu’il ne savait pas chercher à travers ses voisins. Pour aller voir ailleurs si il y est.

Les héros d’Anna Gavalda. Vous et moi. Frêles êtres humains qui se battent contre eux-mêmes, contre leurs failles, contre leur propre lucidité. 

Anna Gavalda, c’est la raconteuse de destins qui n’ont rien de grandiose. C’est la contemplatrice des gens qui passent, dans nos rues, en bas de nos immeubles, au prochain feu rouge. Ces gens dont on croise le regard quelques secondes et qui parfois nous laissent entrevoir un peu de ce qui les traverse.

Anna Gavalda décompte les batailles gagnées et les illusions perdues avec ce petit goût de mélancolie, de fatalisme amusé. Et peut-être plus que les histoires en elle-même, j’aime sa façon de les raconter.

La vie est belle.
Anna Gavalda est belle.

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Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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