«Quand les enfants sont tous petits, ils ont un sens inné du merveilleux, ils croient que tout est vivant, que tout est intelligent :
Ils parlent aux insectes, aux pierres, aux animaux, aux plantes.
Quelques années plus tard, ils perdent ce sens du merveilleux, parce que les adultes se moquent d’eux, et même s’ils ne se moquent pas, leur attitude matérialiste et grossière finit par déteindre sur les enfants.
Une fois que les enfants ont perdu ce sens du merveilleux, ils ont vraiment perdu l’essentiel.
Car il ne faut pas s’imaginer que c’est une grande preuve de supériorité de la part des adultes de croire que l’univers n’a ni âme, ni intelligence, que l’homme est le seul être vivant et intelligent.
Toute la nature est vivante et intelligente, elle est peuplée de créatures vivantes et intelligentes, certaines même bien plus intelligentes que l’homme. Et du jour où l’homme nie cette intelligence et cette vie, c’est en lui-même que l’aveuglement et la mort commencent à s’installer.»
Omraam
Le train de la vie.
La vie est comme un voyage dans un train : on monte et on descend; il y a des arrêts, des imprévus, des retards, des pannes, des accidents, …
Quand on naît et qu’on monte dans le train, nous rencontrons des personnes qui, croyons-nous, resteront avec nous pendant tout le voyage : ce sont nos parents.
Malheureusement la vérité est toute autre car il arrive qu’ils descendent dans une gare plus rapprochée, sans nous prévenir de cette sortie subite…
Il y a d’autres personnes qui montent à bord et dont la présence sera déterminante : ce sont nos frères et nos sœurs, nos amis, nos proches…..
D’autres montent et descendent tout de suite.
C’est à peine si nous avons le temps de les croiser et de les connaître. Et d’autres qui, épuisés par le voyage, veulent prématurément sortir du train…
Parfois, on s’étonne de voir que certains passagers que nous aimons, s’assoient dans un autre wagon. Ils nous laissent voyager seul et ce, même s’ils savent que nous les cherchons partout dans le train. Et quand nous les retrouvons, la place à côté d’eux est déjà prise…
Le grand mystère du voyage est que nous ne connaissons pas le moment où nous descendrons du train pour toujours, pas plus que nous ne connaissons celui de nos compagnons de voyage ou même, de celui qui est assis juste à côté de nous.
Essayons donc de faire le plus beau voyage possible, de partager nos différentes découvertes, d’égayer mutuellement notre trajet et surtout, de nous entraider quand nos bagages deviennent trop lourds…
Pour ma part, quand je quitterai ce grand train de la vie, oui, je serai triste. Par contre, je serai en paix car j’aurai fait mon possible pour être un bon compagnon de voyage…
Source //www.lapetitedouceur.org/
Livres conseillés, cliquez sur l’image :