Laurence Baïdemir
Voici Mary Austin, « L’ amour de la vie » de Freddie Mercury.
La femme qui l’a inspiré et a qui il a dédié l’une des ses plus belles chansons d’amour qui n’ait jamais été écrite, « Love of my life », justement.
La femme qui a été à ses côtés du début à la fin de sa vie.
La femme à qui il a voulu confier ses cendres, la seule qui, en respectant ses dernières volontés, connaît l’endroit où elles ont été dispersées.
La première personne qui se rendit compte de son homosexualité quand lui-même pensait être bisexuel et la première à qui il se confie d’être malade du SIDA.
Un amour qui a toujours marqué leurs vies.
La relation est interrompue après la confession de Freddie, mais elle continue jusqu’à la fin de ses jours.
Elle est secrétaire, conseillère et « unique amie » et elle est là, à son chevet, ce maudit 21 novembre 1991.
Freddie disait que personne n’aurait pu remplacer Mary dans son cœur et qu’il n’aurait jamais pu tomber amoureux d’un homme comme elle , simplement parce que c’était impossible.
C’est pour dire que certaines amours, même si elles peuvent être fortes, ne sont souvent pas destinées à être.
Mais quand elles sont vraies, elles ne finissent jamais. Elles évoluent en se transformant en quelque chose, si nous le voulons, d’encore plus important et plus intense.
Parce que, comme disait Freddie :
» L’ amour n’est pas dans le coeur mais il se reconnaît par l’ odeur « , parce que l’amour n’est pas fait que d’affection, de passion et de tendresse mais surtout d’alchimie.
Cette magie subtile et inexplicable qui rend tout si spécial justement parce que ça ne s’explique pas « …
À fleur des mots
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Mary et Freddie image crédit (Picture: Richard Young/REX/Shutterstock)
