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Yin et Yang : découvrez la signification de ce symbole !
Vous avez souvent vu ce symbole, vous savez vaguement à quoi il correspond… Mais connaissez-vous la réelle signification du Yin et du Yang ?
Le Yin et le Yang est aussi connu sous le nom de Taï Chi, L’ultime Suprême ou le Grand Art. Le symbole représente les deux principes fondamentaux de la philosophie chinoise.
Complémentaires, ils représentent les deux extrêmes d’un tout et coexistent ensemble.
Selon les principes taoïstes, les forces de tout ce qui existe dans l’univers sont en mouvement constant. Alors que le mouvement se poursuit, chacune des forces se transforme progressivement en l’autre, du Yin vers le Yang et inversement.
Le cercle
Le cercle extérieur représente le « tout », c’est à dire l’univers et tout ce qu’il contient. Il renferme la dualité de tout ce qui existe, l’harmonie et l’équilibre au sein de l’univers.
Les formes en noir et blanc dans le cercle représentent l’interaction de deux énergies opposées, appelées « Yin » (noir) et « Yang » (blanc). Combinées, ces forces sont à l’origine de tout ce qui se produit dans notre monde.
La forme en « S » des sections noires et blanches du symbole symbolise elle-même le mouvement continuel de ces deux énergies. Les deux parties se partagent mutuellement l’espace, se complétant dans un cycle sans fin.
La partie noire
Le Yin représente :
- Le féminin (désolé mesdames !)
- Le passif
- L’intuitif
- Le fantasme
- La lune
- L’obscurité
- Le froid
- La soumission
- La raideur, l’inertie
- Le mouvement descendant
- La nuit
- La faiblesse
- L’immobilité
- Les rivières
La partie blanche
Le Yang, lui, symbolise :
- Le masculin
- L’actif
- La logique
- La compréhension spirituelle
- Le clair
- Le soleil
- La lumière
- La création
- La domination
- Le mouvement vers le haut
- La vigueur
- Le chaud
- L’expansion
- La force
- Le mouvement
- Les montagnes
Les deux points dans le Yin et le Yang
Vous remarquerez cependant les deux points à l’intérieur des formes, un noir dans la partie blanche et inversement. Ils sont là pour nous rappeler que dans l’univers comme dans la vie, rien n’est jamais absolu (soit tout noir, soit tout blanc).
En effet, dans chacune des forces opposées se trouve une petite partie de l’autre. En tout Yin il y a du Yang et en tout Yang se trouve du Yin.
Cela est vrai pour tout dans l’univers : par exemple, dans chaque femme on peut trouver du masculin et dans toute bonne chose se trouve un peu de mauvais.
En somme, chaque chose a besoin de son contraire et chacune a besoin de l’autre pour exister !
Source : www.out-the-box.fr
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Attention, votre lecture du symbolisme du yin et du yang est inversée.
Cela dit, rassurez-vous, cela ne date pas d’aujourd’hui, et cette inversion a été faite à dessein.
Explication :
Le Yi King, ce livre très curieux, ne contient que des lignes. On les appelle les Trigrammes du Yi King.
Ces lignes sont une représentation symbolique des deux principes de la philosophie chinoise : l’un masculin et ténébreux, le Yin, l’autre féminin et lumineux, le Yang.
Souvent le Yin est placé sur une bande obscure, le Yang sur une bande claire. Ces deux principes, base de tout ce qui est social, se retrouvent partout chez les Chinois. Le principe masculin est divisé, ce sont les deux vies de l’homme (spirituelle et sexuelle) ; le principe féminin est indivis.
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Yang Yn
Puis ces deux principes se divisent et vont former quatre images. La division féminine se fait par en haut, la division masculine par en bas.
Et en les divisant encore, on aura huit Koua.
Plusieurs savants se sont occupés de donner une signification à ces lignes, auxquelles les lettrés témoignent un profond respect en avouant, cependant, qu’ils n’en comprennent pas le sens.
« Avouons simplement, disait C.J. Jung qui lisait comme beaucoup la signification renversée de ces symboles, que nous comprenons mal l’immense portée psychologique du détachement du Monde professé dans le Yi King, ce livre qui fonde la trame millénaire de la pensée et de la sagesse chinoise. L’intellect devient un ennemi de l’âme quand il veut capter le lumineux héritage de l’esprit. »
Quelques-uns font servir ces symboles aux pronostics et à la magie. Un lettré en a fait un instrument de musique. Tous en font grand mystère.
Ce King, qui est appelé Livre des transformations, a été attribué à Fo-hi, le premier roi.
On dira de lui « qu’il succéda au Ciel et sortit de l’Orient, qu’il était orné de toutes les vertus et qu’il réunissait ce qu’il y a de plus haut et de plus bas ».
Il y eut donc deux opinions sur son compte : celle des hommes et celle des femmes.
C’est à lui qu’on attribue le Livre qui explique la loi des sexes ; c’est le Trigramme du Yi King qui est devant lui et dont il indique les huit Koua.
Faut-il ajouter que Fo-hi a renversé les sexes et mis le masculin à la place du féminin ; ce qui a fait dire dans le Yi King :
« Le dragon s’est révolté, il a lieu de s’en repentir ; l’orgueil l’a aveuglé ; il a voulu monter dans le ciel et il a été précipité dans les abîmes ».
C’est l’éternelle légende d’Icare.
Cordialement.